Audiovisuel : les films
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Water makes money : Comment les multinationales transforment l'eau en argent / Franke (L.), La mare aux canards, 2010.
Ce film est de Leslie Franke et Herdolor Lorenz. Il est sorti en 2010.
Ce documentaire décrit les processus et les procédures qu'utilisent les multinationales pour faire des profits de leur gestion de l'eau dans les communes.
Premièrement, ce film explique les contrats qui lient ces multinationales de la régie de l'eau comme Véolia et Suez et les communes. Le contenu de ces contrats est méconnu par les populations et ce sont elles et les banques qui sont les garants de ces accords.
Par ailleurs, ces multinationales prônent un développement du partenariat public-privé (P.P.P). Autrement dit, les communes restent les propriétaires des installations et les services sont confiés à ces multinationales.
En outre, ces multinationales utilisent la corruption et le droit d'entrée pour obtenir un contrat à longue durée dans une ville. D'ailleurs, des employés de ces entreprises sont souvent condamnés par la justice mais cela ne touche pas l'organisation.
Deuxièmement, les auteurs analysent la gestion de l'eau dans les communes.
D'une part, les auteurs montrent les insuffisances du travail des multinationales comme le manque d'investissement pour l'entretien et l’amélioration des équipements car, pour elles, ces financements ne sont pas rentables. De plus, le prix de l'eau a augmenté dans certaines communes depuis la privatisation de l'eau. En effet, c'est le cas à Bordeaux depuis la gestion de l'eau par Suez.
D'autre part, les auteurs montrent des techniques et méthodes, que doivent utiliser les régies de l'eau, en vue d' assurer la qualité de l'eau dans les agglomérations comme l'ultra-filtration, la nanofiltration, le développement de l'agriculture biologique. Par exemple, en Allemagne, dans certaines municipalités des agriculteurs biologiques reçoivent des primes.
Troisièmement, ce documentaire traite la question de la remunicipalisation de la gestion de l'eau qui est un sujet d'actualité.
D'un côté, avec la privatisation, les communes perdent tout influence sur l'administration de l'eau dans leurs villes. Par conséquent, le retour à la gestion municipale de l'eau permettra d'investir dans l'entretien des canalisations et lutter contre les fuites d'eaux.
D'un autre, les municipalités ont beaucoup plus une vision futuriste de la régie de l'eau pour l'amélioration de la qualité et la baisse du prix par rapport aux multinationales qui cherchent à faire des profits et ils sont tenus par des contrats à court terme.
A mon avis, les autorités locales devraient intégrer leurs populations aux prises de décisions pour privatiser ou non la gestion de l'eau dans leurs communes. Cela devrait passer par une concertation participative ou par une enquête publique auprès des habitants.
Diabel Sow, étudiant de géographie
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Water makes money : Comment les multinationales transforment l'eau en argent / Franke (L.), La mare aux canards, 2010.
Ce film est de Leslie Franke et Herdolor Lorenz. Il est sorti en 2010.
Ce documentaire décrit les processus et les procédures qu'utilisent les multinationales pour faire des profits de leur gestion de l'eau dans les communes.
Premièrement, ce film explique les contrats qui lient ces multinationales de la régie de l'eau comme Véolia et Suez et les communes. Le contenu de ces contrats est méconnu par les populations et ce sont elles et les banques qui sont les garants de ces accords.
Par ailleurs, ces multinationales prônent un développement du partenariat public-privé (P.P.P). Autrement dit, les communes restent les propriétaires des installations et les services sont confiés à ces multinationales.
En outre, ces multinationales utilisent la corruption et le droit d'entrée pour obtenir un contrat à longue durée dans une ville. D'ailleurs, des employés de ces entreprises sont souvent condamnés par la justice mais cela ne touche pas l'organisation.
Deuxièmement, les auteurs analysent la gestion de l'eau dans les communes.
D'une part, les auteurs montrent les insuffisances du travail des multinationales comme le manque d'investissement pour l'entretien et l’amélioration des équipements car, pour elles, ces financements ne sont pas rentables. De plus, le prix de l'eau a augmenté dans certaines communes depuis la privatisation de l'eau. En effet, c'est le cas à Bordeaux depuis la gestion de l'eau par Suez.
D'autre part, les auteurs montrent des techniques et méthodes, que doivent utiliser les régies de l'eau, en vue d' assurer la qualité de l'eau dans les agglomérations comme l'ultra-filtration, la nanofiltration, le développement de l'agriculture biologique. Par exemple, en Allemagne, dans certaines municipalités des agriculteurs biologiques reçoivent des primes.
Troisièmement, ce documentaire traite la question de la remunicipalisation de la gestion de l'eau qui est un sujet d'actualité.
D'un côté, avec la privatisation, les communes perdent tout influence sur l'administration de l'eau dans leurs villes. Par conséquent, le retour à la gestion municipale de l'eau permettra d'investir dans l'entretien des canalisations et lutter contre les fuites d'eaux.
D'un autre, les municipalités ont beaucoup plus une vision futuriste de la régie de l'eau pour l'amélioration de la qualité et la baisse du prix par rapport aux multinationales qui cherchent à faire des profits et ils sont tenus par des contrats à court terme.
A mon avis, les autorités locales devraient intégrer leurs populations aux prises de décisions pour privatiser ou non la gestion de l'eau dans leurs communes. Cela devrait passer par une concertation participative ou par une enquête publique auprès des habitants.
Diabel Sow, étudiant de géographie