Audiovisuel : les films
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Tsunarisque. Appréhender une catastrophe / De Coster (B.), Flohic (F.), Gombert (C.), C.N.R.S., 2007
Le dimanche 26 Décembre 2004 : la terre tremble dans la région de Banda Aceh, sur l’île indonésienne de Sumatra. Ce tremblement de terre a atteint la quatrième magnitude la plus puissante dans le monde : 9,1 à 9,3 sur l’échelle de Richter. Il aurait soulevé jusqu’à 6 mètres de hauteur une bande de plancher océanique longue de 1600 kilomètres et aurait eu des ondes allant jusqu’à 800km/h. S’ensuit vingt minutes après, un tsunami allant jusqu’à 30 mètres de hauteur qui fut l’un des plus meurtriers du monde avec 12 pays touchés et plus de 250 000 victimes.
Le film « Tsunarique, appréhender une catastrophe » réalisé en 2007 par DE COSTER Benjamin, FLOHIC François et GOMBERT Christophe présente la mission de 6 mois d'une équipe franco-indonésienne de chercheurs regroupant des scientifiques du CNRS et des centres universitaires indonésiens. Les chercheurs se sont succédé sur le terrain pour essayer de reconstituer le déroulement du séisme dans les moindres détails à partir des témoignages des rescapés et des données collectées sur place. De plus, l’objectif est de tirer des enseignements d’un des pires cataclysmes des temps modernes et de proposer des plans de prévention plus utiles.
On remarque que ce travail de recherche se fonde sur trois grandes parties :
Premièrement, sur la reconstitution et la modélisation du tsunami à travers les cartographies réalisées sur place. En effet, les points topographiques permettent de comprendre avec une relative précision la propagation de la vague et son écoulement au sein des terres. De plus, en étudiant la nature et le degré de destruction des bâtis, ce travail de cartographie permettra de cibler les zones les plus à risque.
Deuxièmement, il analyse l’impact qu’a eu le tsunami sur l’environnement en reconstituant la dynamique de la vague notamment à partir de la taille et de la répartition des fossiles mais aussi de l’évolution de l’épaisseur du sable.
Enfin, sur les enjeux de la reconstruction et de la prévention, il fait prendre conscience des risques aux habitants qui souffrent du manque de connaissance sur les tsunamis, en mettant en place des outils de prévention et des moyens techniques.
Personnellement, je recommande ce film pour ceux qui souhaitent travailler dans la recherche cartographique. Le documentaire étant a base de témoignages et de données collectées sur place permet de mieux comprendre comment se réalise le travail d’enquête en amont de l’élaboration des cartes.
Pauline Ducat, étudiante en géographie
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Tsunarisque. Appréhender une catastrophe / De Coster (B.), Flohic (F.), Gombert (C.), C.N.R.S., 2007
Le dimanche 26 Décembre 2004 : la terre tremble dans la région de Banda Aceh, sur l’île indonésienne de Sumatra. Ce tremblement de terre a atteint la quatrième magnitude la plus puissante dans le monde : 9,1 à 9,3 sur l’échelle de Richter. Il aurait soulevé jusqu’à 6 mètres de hauteur une bande de plancher océanique longue de 1600 kilomètres et aurait eu des ondes allant jusqu’à 800km/h. S’ensuit vingt minutes après, un tsunami allant jusqu’à 30 mètres de hauteur qui fut l’un des plus meurtriers du monde avec 12 pays touchés et plus de 250 000 victimes.
Le film « Tsunarique, appréhender une catastrophe » réalisé en 2007 par DE COSTER Benjamin, FLOHIC François et GOMBERT Christophe présente la mission de 6 mois d'une équipe franco-indonésienne de chercheurs regroupant des scientifiques du CNRS et des centres universitaires indonésiens. Les chercheurs se sont succédé sur le terrain pour essayer de reconstituer le déroulement du séisme dans les moindres détails à partir des témoignages des rescapés et des données collectées sur place. De plus, l’objectif est de tirer des enseignements d’un des pires cataclysmes des temps modernes et de proposer des plans de prévention plus utiles.
On remarque que ce travail de recherche se fonde sur trois grandes parties :
Premièrement, sur la reconstitution et la modélisation du tsunami à travers les cartographies réalisées sur place. En effet, les points topographiques permettent de comprendre avec une relative précision la propagation de la vague et son écoulement au sein des terres. De plus, en étudiant la nature et le degré de destruction des bâtis, ce travail de cartographie permettra de cibler les zones les plus à risque.
Deuxièmement, il analyse l’impact qu’a eu le tsunami sur l’environnement en reconstituant la dynamique de la vague notamment à partir de la taille et de la répartition des fossiles mais aussi de l’évolution de l’épaisseur du sable.
Enfin, sur les enjeux de la reconstruction et de la prévention, il fait prendre conscience des risques aux habitants qui souffrent du manque de connaissance sur les tsunamis, en mettant en place des outils de prévention et des moyens techniques.
Personnellement, je recommande ce film pour ceux qui souhaitent travailler dans la recherche cartographique. Le documentaire étant a base de témoignages et de données collectées sur place permet de mieux comprendre comment se réalise le travail d’enquête en amont de l’élaboration des cartes.
Pauline Ducat, étudiante en géographie