Audiovisuel : les films
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Science at the top of the world = La science au sommet du monde / McGowan (P.), NFB, 2012.
« La science au sommet du monde » est un documentaire qui nous parle des causes et des effets du changement climatique en nous faisant voyager jusqu’au « sommet du monde » : l’Arctique.
Ce film est composé d’analyses de plusieurs scientifiques qui possèdent des connaissances dans les domaines de l’environnement et des sciences de la terre (géomorphologie, climatologie, hydrologie…). Ils sont donc crédibles pour nous ouvrir les yeux sur les dangers que peut apporter le réchauffement climatique. Ce documentaire nous plonge dans le quotidien de ces chercheurs et nous permet de mieux comprendre notre monde, l’écologie arctique et l’impact du changement climatique sur la biodiversité.
Analyse et commentaire :
Ce documentaire nous dit que l’appauvrissement de la biodiversité (à cause des activités humaines) et le changement climatique sont les deux grands problèmes sur notre planète.
Les scientifiques se rendent dans des parcs nationaux qui sont sous la gestion de l’agence Parcs Canada. Ils essaient de comprendre comment les écosystèmes réagissent aux changements climatiques à l’échelle de ce parc en créant un modèle informatique qui permettra de prédire les changements. Pour cela, ils utilisent de l’imagerie satellitaire (elle permet d’observer les vastes étendues de l’Arctique). Pour élaborer les modèles d’écosystèmes, les scientifiques vont d’abord recueillir les informations sur le terrain.
Dans le parc national Quttinnrpaaq, ils cherchent les liens complexes qui unissent les écosystèmes glaciaires microscopiques et ce que signifiera leur perte. Ils étudient les réseaux alimentaires dans les milieux d’eau douce et salée du nord. Prélèvent des échantillons d’eau et font des expériences pour examiner comment les diverses formes de vie réagissent aux extrêmes de l’environnement. On les voit aussi prélever des spécimens de plantes afin de les envoyer à la collection d’un musée canadien de la nature à Aylmer (au Québec) pour faire un herbier.
En regardant ce documentaire, j’ai également découvert que les scientifiques approfondissent leurs connaissances de la terre en travaillant auprès des Inuits. Les recherche et développement des parcs nationaux se font en partenariat avec les peuples autochtones car les intérêts de ces peuples à l’égard de la santé des écosystèmes sont fondamentaux : leurs sources d’alimentation sont traditionnelles, ces peuples font partie du territoire. Ils comprennent les écosystèmes et la manière dont ils changent. Les données scientifiques sont récentes alors que les Inuits ont des souvenirs qui remontent beaucoup plus loin. D’après eux, il est impossible de survivre ici sans respecter la terre. Ils ont un lien spirituel avec elle.
Dans le parc national des Monts-Torngat, les scientifiques ont installé une station météorologique portable dans le cadre d’un vaste programme de surveillance de ce bassin versant qui va des glaciers à l’embouchure des rivières. Ils étudient également la nature du sol (le pergélisol). En Arctique les sols sont gelés en permanence. La présence de pergélisol définit le type d’écosystème, la profondeur à laquelle une plante s’enracinera et la quantité de terre qui procurera les éléments nutritifs à la plante. Il s’agit d’un élément fondamental des écosystèmes. Si climat se réchauffe, les plaques de pergélisol disparaissent et le pergélisol se fragmente, ce qui modifie les écosystèmes en profondeur.
Ils essaient de comprendre comment le changement climatique influence la croissance des arbustes et comment la hauteur des arbustes influence les plantes à petits fruits. Grâce aux images satellites et aux photos aériennes, on voit à quel point les arbustes s’étendent de plus en plus vers le nord et peuvent étouffer les plantes plus petites incapable de profiter des rayons du soleil, de l’humidité et des éléments nutritifs du sol.
C’est un documentaire très intéressant dans le sens où l’on peut vraiment voir de quelle manière travaillent les scientifiques. Je pense que tous les gens qui aimeraient faire de la recherche dans le domaine de l’environnement ou des sciences de la terre (comme moi) devraient regarder au moins un documentaire de ce genre car ça nous permet d’être sur le terrain et de voir ce qui nous attend lorsque l’on va entrer dans le monde du travail (c’est un peu comme un mini stage d’observation).
Ce documentaire est aussi utile pour ceux qui se posent des questions sur le réchauffement climatique. Il est bien réalisé. Il y a une version française et une version anglaise – c’est un peu dommage que dans la version française les voix ne soient pas doublées mais sous-titrées. Les informations données dans ce DVD sont assez claires et je pense que les gens qui ne sont pas familiers avec les termes scientifiques n’auront aucune difficulté à comprendre.
Pour résumer, je pense que ce documentaire a pour but de nous montrer que l’équilibre de notre planète se modifie petit à petit et que les écosystèmes de l’Arctique subissent déjà ces changements. Mais il n’est pas trop tard pour agir.
Gordon Abdullah, étudiant de géographie
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Science at the top of the world = La science au sommet du monde / McGowan (P.), NFB, 2012.
« La science au sommet du monde » est un documentaire qui nous parle des causes et des effets du changement climatique en nous faisant voyager jusqu’au « sommet du monde » : l’Arctique.
Ce film est composé d’analyses de plusieurs scientifiques qui possèdent des connaissances dans les domaines de l’environnement et des sciences de la terre (géomorphologie, climatologie, hydrologie…). Ils sont donc crédibles pour nous ouvrir les yeux sur les dangers que peut apporter le réchauffement climatique. Ce documentaire nous plonge dans le quotidien de ces chercheurs et nous permet de mieux comprendre notre monde, l’écologie arctique et l’impact du changement climatique sur la biodiversité.
Analyse et commentaire :
Ce documentaire nous dit que l’appauvrissement de la biodiversité (à cause des activités humaines) et le changement climatique sont les deux grands problèmes sur notre planète.
Les scientifiques se rendent dans des parcs nationaux qui sont sous la gestion de l’agence Parcs Canada. Ils essaient de comprendre comment les écosystèmes réagissent aux changements climatiques à l’échelle de ce parc en créant un modèle informatique qui permettra de prédire les changements. Pour cela, ils utilisent de l’imagerie satellitaire (elle permet d’observer les vastes étendues de l’Arctique). Pour élaborer les modèles d’écosystèmes, les scientifiques vont d’abord recueillir les informations sur le terrain.
Dans le parc national Quttinnrpaaq, ils cherchent les liens complexes qui unissent les écosystèmes glaciaires microscopiques et ce que signifiera leur perte. Ils étudient les réseaux alimentaires dans les milieux d’eau douce et salée du nord. Prélèvent des échantillons d’eau et font des expériences pour examiner comment les diverses formes de vie réagissent aux extrêmes de l’environnement. On les voit aussi prélever des spécimens de plantes afin de les envoyer à la collection d’un musée canadien de la nature à Aylmer (au Québec) pour faire un herbier.
En regardant ce documentaire, j’ai également découvert que les scientifiques approfondissent leurs connaissances de la terre en travaillant auprès des Inuits. Les recherche et développement des parcs nationaux se font en partenariat avec les peuples autochtones car les intérêts de ces peuples à l’égard de la santé des écosystèmes sont fondamentaux : leurs sources d’alimentation sont traditionnelles, ces peuples font partie du territoire. Ils comprennent les écosystèmes et la manière dont ils changent. Les données scientifiques sont récentes alors que les Inuits ont des souvenirs qui remontent beaucoup plus loin. D’après eux, il est impossible de survivre ici sans respecter la terre. Ils ont un lien spirituel avec elle.
Dans le parc national des Monts-Torngat, les scientifiques ont installé une station météorologique portable dans le cadre d’un vaste programme de surveillance de ce bassin versant qui va des glaciers à l’embouchure des rivières. Ils étudient également la nature du sol (le pergélisol). En Arctique les sols sont gelés en permanence. La présence de pergélisol définit le type d’écosystème, la profondeur à laquelle une plante s’enracinera et la quantité de terre qui procurera les éléments nutritifs à la plante. Il s’agit d’un élément fondamental des écosystèmes. Si climat se réchauffe, les plaques de pergélisol disparaissent et le pergélisol se fragmente, ce qui modifie les écosystèmes en profondeur.
Ils essaient de comprendre comment le changement climatique influence la croissance des arbustes et comment la hauteur des arbustes influence les plantes à petits fruits. Grâce aux images satellites et aux photos aériennes, on voit à quel point les arbustes s’étendent de plus en plus vers le nord et peuvent étouffer les plantes plus petites incapable de profiter des rayons du soleil, de l’humidité et des éléments nutritifs du sol.
C’est un documentaire très intéressant dans le sens où l’on peut vraiment voir de quelle manière travaillent les scientifiques. Je pense que tous les gens qui aimeraient faire de la recherche dans le domaine de l’environnement ou des sciences de la terre (comme moi) devraient regarder au moins un documentaire de ce genre car ça nous permet d’être sur le terrain et de voir ce qui nous attend lorsque l’on va entrer dans le monde du travail (c’est un peu comme un mini stage d’observation).
Ce documentaire est aussi utile pour ceux qui se posent des questions sur le réchauffement climatique. Il est bien réalisé. Il y a une version française et une version anglaise – c’est un peu dommage que dans la version française les voix ne soient pas doublées mais sous-titrées. Les informations données dans ce DVD sont assez claires et je pense que les gens qui ne sont pas familiers avec les termes scientifiques n’auront aucune difficulté à comprendre.
Pour résumer, je pense que ce documentaire a pour but de nous montrer que l’équilibre de notre planète se modifie petit à petit et que les écosystèmes de l’Arctique subissent déjà ces changements. Mais il n’est pas trop tard pour agir.
Gordon Abdullah, étudiant de géographie