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Audiovisuel : les films


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Paludisme, l'hécatombe silencieuse / Vercoutère (J.), Mosaïque, 2006

Ce film documentaire de Jean Vercoutère et Bernard Germain est sorti en 1999. Ce film a été produit par Mosaïque Films. Il dure 54 minutes. Jean Vercoutère est un réalisateur et metteur en scène. Bernard Germain est un écrivain, scénariste et réalisateur.

Le film nous montre le fléau du paludisme qui est une maladie transmis par un moustique femelle nommé l’anophèle. Nous voyons comment l’OMS mène des campagnes de sensibilisation pour apprendre aux Africains à combattre ce fléau. Cette maladie qui touche l’Afrique subsaharienne ne cesse de prendre de l’ampleur à cause d'une mauvaise prévention.

En premier lieu, ce film évoque le fléau du paludisme avec 500 millions de personnes affectées par la maladie dont 90% en Afrique. Les villages de l’Afrique subsaharienne sont les zones les plus touchées. De nombreuses points d’eaux sont pollués par les dépôts d’ordures et cette pollution favorise la multiplication des moustiques. Le paludisme reste l’une des principales causes de mortalité en Afrique Subsaharienne et tue un enfant sur cinq à cause du manque d'accessibilité aux soins dans les villages. L’auteur nous fait comprendre que le paludisme est signe de pauvreté.

L’OMS (Organisation mondiale de la santé) mène des compagnes de sensibilisation dans les centres d’éducation et au sein des demeures familiales pour faire savoir aux enfants et aux adultes ce qu’est le paludisme et comment lutter contre cette maladie. Pour se procurer des moustiquaires et des soins médicaux, les villageois de l’Afrique subsaharienne organisent des tontines (association collective d'épargne). L’OMS recommande l'élimination des herbes hautes pour déloger les moustiques ou l’introduction des poissons comme les tilapias dans les eaux pour freiner la reproduction des moustiques.
Les habitants utilisent aussi des méthodes traditionnelles comme l’utilisation des plantes thérapeutiques même si ce n’est pas une pratique recommandées par l’OMS. Aux yeux des gens, ce sont des remèdes efficaces. L'usage des moustiquaires est parfois détourné, par exemple pour la pêche. Le moustique qui transmet la maladie a trouvé le chemin des aéroports et le répand dans le monde entier ; ceci confirme que personne n'est à l’abri du paludisme. Malgré ses ravages, le paludisme demeure une hécatombe silencieuse.

Ce film documentaire a une bonne qualité de vidéo, d’image et de son. L’auteur utilise des images réalistes pour mieux faire comprendre l’ampleur de ce fléau. Il s'est rendu dans des pays comme le Kenya, la Tanzanie, le Bénin et particulièrement au Burkina Faso pour la compréhension de cette maladie qui provoque des millions de morts en Afrique.

A mon avis, ce documentaire est d’une grande importance pour la conscientisation des personnes. Il peut être un message lancé au monde entier pour savoir comment se protéger contre le paludisme. Nous avons pu remarquer dans le film que l'achat de moustiquaire était mis en valeur. La moustiquaire est-elle une solution adéquate pour l’éradication de ce fléau ?

Sall Thierno Bassirou, étudiant en géographie