Audiovisuel : les films
Retour aux lettres - Retour à la lettre L
Conversation critique sur Les murs de la honte / Denis (T.), Ratovondrahona (G.), Helium Films, 2009.
Mon premier avis sur le DVD
J’ai beaucoup apprécié ce documentaire car il évoque plein de sujets dont je n’étais pas informée sauf pour le mur de Berlin qui est un fait historique. En lisant le titre de ce documentaire « Les murs de la honte », je ne m’attendais pas à ça car pour moi MUR=BERLIN. Je pensais que le documentaire parlait de la chute du mur de Berlin et de son histoire. J’ai donc été surprise lorsque j’ai vu que la première image montrait un « graffeur » palestinien.
La réalisation est claire et précise. Les réalisateurs se sont basés principalement sur Cisjordanie /Israël, Berlin, Mexique/États-Unis. Je ne connaissais pas l’existence de ces deux derniers murs ni l’impact sur ces pays. Pour la Palestine et Israël, je connaissais déjà le conflit entre ces deux pays mais pas ce mur qui fait que certains habitants font des détours inutiles pour aller à un endroit à un autre.
J’ai apprécié qu’on interroge différents types de personnes : migrants, réfugiés, militants, ancien ministre des affaires étrangères etc. La plupart d’entre eux (surtout les migrants ou réfugiés) vivent près de ces murs ce qui nous donne une connaissance directe de ce qui se passe sur place. Comme le dit un témoin, ces murs sont « une prison géante ». Une autre phrase qui m’a marquée est « on ne résout jamais un problème en faisant un mur ». J’ai aussi apprécié la lettre de Farid Esack qui est lue tout le long du film et conclut que mur=discrimination=apartheid. Le générique de fin présente en bref les différents murs qui existent dans le monde : plus d’une vingtaine donc certains sont en construction et d’autres en projet.
Ce documentaire m’a beaucoup appris et certains témoignages m’ont touchée. Je le conseille car on a tendance à rester braqué sur le mur de Berlin qui n’existe plus mais a inspiré d'autres pays.
Mes réponses aux demandes de précision de la cartothèque
Je n'ai trouvé aucune information sur ces réalisateurs sur internet qui me renvoie à des homonymes.
Le titre « Les murs de la honte » est représentatif du film même si à première vue, on peut croire que le film ne parle que du mur de Berlin. Je pense que les réalisateurs ont choisi ce titre pour désigner l'inégalité que créent ses murs qui font le bonheur des uns et le malheur des autres. Le terme HONTE renvoie à une chose qui n'a pas lieu d’être et à une humiliation. Si je devais choisir un autre titre, ce serait « Les murs de la honte dans le monde".
La couverture du DVD est noire avec le titre en blanc. Au début, elle ne m'inspirait rien et je la trouvais neutre. A la réflexion, les affiches de film sont souvent des illustrations en couleur. J'ai compris qu'on associe la couleur noire à tout ce qui est négatif, vide, malheureux. Ce qui illustre bien le titre du film.
Les murs ont été édifiés par le gouvernement des pays concernés. Dans certains cas, l'objectif est d'éviter d'accueillir des immigrés qui soit disant nuisent au fonctionnement du pays et l'appauvrissent. Le mur est un moyen de lutter contre l'immigration clandestine comme sur la frontière Mexique / Etats-Unis où il sert aussi à contenir le trafic de drogue.
Dans d'autres cas, le mur sépare des étrangers qui sont considérés comme terroristes dans leur pays. C'est le cas des Palestiniens vus comme des étrangers sur leur propre terre !
Le mur peut-être édifié en cas de désaccord de limites entre deux pays qui se partagent le même territoire. Malheureusement, c'est toujours le plus puissant qui l'emporte.
Les problèmes engendrés par les murs sont qu'ils créent un bonheur pour les uns et un malheur pour les autres. On ne demande pas l'accord des deux populations avant l'édification de ces murs. Certaines personnes trouvent la mort comme dans le cas du mur qui sépare les États-Unis du Mexique. Dans le cas d’Israël, certains Palestiniens sont enfermés sur une partie d’Israël et ont difficilement l’accès à d'autres parties de la Palestine à cause du mur.
J'ai retenu 2 citations :
"une prison géante"
Une prison parce qu’ils sont encerclés d'un grand mur et géante car le mur s’étend sur plusieurs mètres.
"on ne résout jamais un problème en faisant un mur"
Les problèmes sont ceux de la pauvreté d'un pays, du chômage, du « terrorisme ». Il devrait y avoir un accord entre les deux pays avant de construire un mur ! Qu'il soit décidé par le vote de la population et avec des arguments sur le pourquoi de cette construction.
Les arguments contre les murs cités dans le film me semblent assez complets. Les personnes interrogées étaient plutôt contre ces constructions des murs. Leur histoire est diverse. Ainsi de cette Mexicaine qui voulait avoir une meilleure vie en partant aux États-Unis ; elle explique que traverser est très difficile avec la surveillance. Même si les immigrants réussissent à franchir le mur, ils peuvent se retrouver à la rue, avoir du mal à trouver le bonheur qu'ils espéraient ou tout simplement se faire renvoyer au Mexique.
Pour conclure, je pense que ce documentaire met plus en avant des arguments CONTRE ces murs car il s'est beaucoup appuyé sur les personnes qui y étaient opposés et montre leurs détresse. Lorsque le documentaire présente les personnes POUR ces murs, ce sont plutôt des personnes sournoises et souriantes qui n'ont pas vraiment d’arguments fondés.
Camille Cabanou, étudiante de 3e année en géographie
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Conversation critique sur Les murs de la honte / Denis (T.), Ratovondrahona (G.), Helium Films, 2009.
Mon premier avis sur le DVD
J’ai beaucoup apprécié ce documentaire car il évoque plein de sujets dont je n’étais pas informée sauf pour le mur de Berlin qui est un fait historique. En lisant le titre de ce documentaire « Les murs de la honte », je ne m’attendais pas à ça car pour moi MUR=BERLIN. Je pensais que le documentaire parlait de la chute du mur de Berlin et de son histoire. J’ai donc été surprise lorsque j’ai vu que la première image montrait un « graffeur » palestinien.
La réalisation est claire et précise. Les réalisateurs se sont basés principalement sur Cisjordanie /Israël, Berlin, Mexique/États-Unis. Je ne connaissais pas l’existence de ces deux derniers murs ni l’impact sur ces pays. Pour la Palestine et Israël, je connaissais déjà le conflit entre ces deux pays mais pas ce mur qui fait que certains habitants font des détours inutiles pour aller à un endroit à un autre.
J’ai apprécié qu’on interroge différents types de personnes : migrants, réfugiés, militants, ancien ministre des affaires étrangères etc. La plupart d’entre eux (surtout les migrants ou réfugiés) vivent près de ces murs ce qui nous donne une connaissance directe de ce qui se passe sur place. Comme le dit un témoin, ces murs sont « une prison géante ». Une autre phrase qui m’a marquée est « on ne résout jamais un problème en faisant un mur ». J’ai aussi apprécié la lettre de Farid Esack qui est lue tout le long du film et conclut que mur=discrimination=apartheid. Le générique de fin présente en bref les différents murs qui existent dans le monde : plus d’une vingtaine donc certains sont en construction et d’autres en projet.
Ce documentaire m’a beaucoup appris et certains témoignages m’ont touchée. Je le conseille car on a tendance à rester braqué sur le mur de Berlin qui n’existe plus mais a inspiré d'autres pays.
Mes réponses aux demandes de précision de la cartothèque
Je n'ai trouvé aucune information sur ces réalisateurs sur internet qui me renvoie à des homonymes.
Le titre « Les murs de la honte » est représentatif du film même si à première vue, on peut croire que le film ne parle que du mur de Berlin. Je pense que les réalisateurs ont choisi ce titre pour désigner l'inégalité que créent ses murs qui font le bonheur des uns et le malheur des autres. Le terme HONTE renvoie à une chose qui n'a pas lieu d’être et à une humiliation. Si je devais choisir un autre titre, ce serait « Les murs de la honte dans le monde".
La couverture du DVD est noire avec le titre en blanc. Au début, elle ne m'inspirait rien et je la trouvais neutre. A la réflexion, les affiches de film sont souvent des illustrations en couleur. J'ai compris qu'on associe la couleur noire à tout ce qui est négatif, vide, malheureux. Ce qui illustre bien le titre du film.
Les murs ont été édifiés par le gouvernement des pays concernés. Dans certains cas, l'objectif est d'éviter d'accueillir des immigrés qui soit disant nuisent au fonctionnement du pays et l'appauvrissent. Le mur est un moyen de lutter contre l'immigration clandestine comme sur la frontière Mexique / Etats-Unis où il sert aussi à contenir le trafic de drogue.
Dans d'autres cas, le mur sépare des étrangers qui sont considérés comme terroristes dans leur pays. C'est le cas des Palestiniens vus comme des étrangers sur leur propre terre !
Le mur peut-être édifié en cas de désaccord de limites entre deux pays qui se partagent le même territoire. Malheureusement, c'est toujours le plus puissant qui l'emporte.
Les problèmes engendrés par les murs sont qu'ils créent un bonheur pour les uns et un malheur pour les autres. On ne demande pas l'accord des deux populations avant l'édification de ces murs. Certaines personnes trouvent la mort comme dans le cas du mur qui sépare les États-Unis du Mexique. Dans le cas d’Israël, certains Palestiniens sont enfermés sur une partie d’Israël et ont difficilement l’accès à d'autres parties de la Palestine à cause du mur.
J'ai retenu 2 citations :
"une prison géante"
Une prison parce qu’ils sont encerclés d'un grand mur et géante car le mur s’étend sur plusieurs mètres.
"on ne résout jamais un problème en faisant un mur"
Les problèmes sont ceux de la pauvreté d'un pays, du chômage, du « terrorisme ». Il devrait y avoir un accord entre les deux pays avant de construire un mur ! Qu'il soit décidé par le vote de la population et avec des arguments sur le pourquoi de cette construction.
Les arguments contre les murs cités dans le film me semblent assez complets. Les personnes interrogées étaient plutôt contre ces constructions des murs. Leur histoire est diverse. Ainsi de cette Mexicaine qui voulait avoir une meilleure vie en partant aux États-Unis ; elle explique que traverser est très difficile avec la surveillance. Même si les immigrants réussissent à franchir le mur, ils peuvent se retrouver à la rue, avoir du mal à trouver le bonheur qu'ils espéraient ou tout simplement se faire renvoyer au Mexique.
Pour conclure, je pense que ce documentaire met plus en avant des arguments CONTRE ces murs car il s'est beaucoup appuyé sur les personnes qui y étaient opposés et montre leurs détresse. Lorsque le documentaire présente les personnes POUR ces murs, ce sont plutôt des personnes sournoises et souriantes qui n'ont pas vraiment d’arguments fondés.
Camille Cabanou, étudiante de 3e année en géographie