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Des îles et des hommes. Episode 3 : la Nouvelle-Calédonie, retour aux sources / présenté par Christian Karembeu, Planète, 2011.

La Nouvelle-Calédonie est le sujet du 3e documentaire de Des îles et des hommes, proposé par la chaîne Planète et présenté par Christian Karembeu.

Christian Karembeu nous accompagne sur les traces de ses ancêtres calédoniens. Il est connu comme joueur de foot dans l'équipe de France et il montre ici une autre facette de lui, celle d'une personne aimant beaucoup son origine.

Le générique du début est assez original puisqu'on le voit marcher sur la représentation d'un monument parisien qui, par un changement de décor, rappelle son île. Christian Karembeu va à la rencontre de différentes personnes dans les villages de Nouvelle-Calédonie.

La Nouvelle-Calédonie est une île située à l'est de l'Australie. Sa capitale est Nouméa. Les populations autochtones sont les Kanaks. Il y a 28 langues kanakes et le français permet de communiquer entre populations. Chaque tribu fait partie d'un district (il y en a une cinquantaine) qui a un chef. La parole des aînés a une très grande importance. Christian va à la rencontre de plusieurs tribus et dans des villages (dont ses parents sont originaires).

Durant le documentaire, Christian parle beaucoup des rituels. Par exemple, il faut demander au chef de la tribu la permission de se baigner dans leurs eaux afin de prévenir les esprits. A certains endroits, la mer est très "spirituelle" car elle est habitée par les personnes qui ne sont plus de ce monde. L'igname représente beaucoup pour eux. C'était la première nourriture consommée dans cette île. Tout ce qui est fiançailles, mariage, sacre des chefs est calqué sur le cycle de la production des ignames.

Une des plus grandes craintes des Calédoniens est que les générations futures ne suivent plus leurs rituels, traditions et cultures. D'autant que les jeunes préfèrent s'amuser avec les nouvelles technologies. Des aînés essaient d’inculquer aux enfants leurs racines comme on peut le voir à la fin du documentaire lorsqu'un homme nommé Arthur (il est engagé dans le mouvement indépendantiste de cette île et récite les discours généalogiques lors des cérémonies) chante en énumérant des noms de tribus, soutenu par un chœur d'enfants.

La population kanake se bat pour devenir une île indépendante, ce que je trouve tout à fait normal car les Kanaks sont sur leur terre mère. La population calédonienne m'a toujours passionnée par son attachement à ses origines. La-bas, nous sommes sûrs de rencontrer des autochtones authentiques. J'ai remarqué que certaines de leurs traditions sont similaires à celle des Africains (traditions qui malheureusement ont été délaissées).

J'ai beaucoup apprécié la conclusion de Christian Karembeu : Rien n'est possible pour un peuple tant qu'il n'a pas repris possession de son histoire.
La morale de ce documentaire est qu'il ne faut jamais négliger son histoire, toujours apprendre à ses enfants ses origines pour savoir d'où ils viennent et garder des repères dans la vie. Mon rêve est de partir en Nouvelle-Calédonie.
J'ai trouvé le documentaire bien fait et les images magnifiques.

Camille Cabanou, étudiante de 3e année en géographie