Audiovisuel : les films
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Cette France qui file à l'anglaise / Gasselin (X.), Beta prod, France 3
Ce film documentaire intitulé « Cette France qui file à l'anglaise » a été réalisé par Xavier Gasselin en 2005 pour être diffusé sur France 3. Le sujet se déroule dans un village nommé Chaillac, dans l'Indre, où de nombreux Britanniques assez aisés financièrement viennent acheter des maisons des campagnes françaises.
La France est un pays qui attire beaucoup d'étrangers et particulièrement des Britanniques qui recherchent de la tranquillité. Une volonté de sérénité qui n'est pas possible en Angleterre, du moins qui est rare du fait qu'il n'existe pas de campagne comme sur le territoire français. Chez les Anglais, cet espace est maintenant voué en majorité à l'agriculture de rendement.
C'est pourquoi les Britanniques achètent des maisons dans les campagnes françaises grâce à un pouvoir d'achat supérieur à celui des Français. En effet, ces nouveaux résidents trouvent les supermarchés français bien moins chers par rapport à ceux situés en banlieue de Londres. La langue est le seul principal souci qu'ils rencontrent même s'ils suivent des cours pour se faire comprendre et s'adapter à leur nouveau pays.
Mais la tranquillité n'est pas la seule motivation de ces Anglais qui viennent en France. C'est aussi tout un « business » de l'immobilier qui se joue. En effet, puisque les Britanniques ont un meilleur pouvoir d'achat, certains acquièrent un bien pour y faire des travaux, afin de le revendre et de faire des bénéfices. Et c'est bien là le gros problème pour les villes accueillantes. Les propriétés des Britanniques sont souvent vides et ne participent pas à l'économie locale. Certaines mairies vont même jusqu'à acheter ces maisons pour qu'aucun Anglais ne puisse spéculer sur l'immobilier.
C'est aussi le gros problème de ce film documentaire : ne traiter que d'un seul sujet. On ne voit pas une « France qui file à l'anglaise », on voit juste de petits villages français accueillir des retraités britanniques. L'immobilier est le seul thème abordé et le spectateur est vite lassé. Il n'est question que d'achats et de ventes de maisons, et parfois on se retrouve dans un cours de français en ne comprenant pas vraiment pourquoi. En clair, on ne sait pas où le film nous mène. Les interviews sont longues et ennuyeuses. Les personnes questionnées, soit ne sont pas calées sur le sujet, soit sont incompréhensibles dans leur explications spécifiques à l'immobilier (discours sur les prix pas franchement captivants).
Ainsi le documentaire est lassant et on attend davantage de lui. On se demande pourquoi il ne s’intéresse pas à l'anglais qui s’immisce dans le langage des Français (les anglicismes) ou à d'autres sujets qui montreraient que la France est rattrapée par la culture britannique.
Brocheton Alexis et Ceva Coralie, étudiants en géographie.
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Cette France qui file à l'anglaise / Gasselin (X.), Beta prod, France 3
Ce film documentaire intitulé « Cette France qui file à l'anglaise » a été réalisé par Xavier Gasselin en 2005 pour être diffusé sur France 3. Le sujet se déroule dans un village nommé Chaillac, dans l'Indre, où de nombreux Britanniques assez aisés financièrement viennent acheter des maisons des campagnes françaises.
La France est un pays qui attire beaucoup d'étrangers et particulièrement des Britanniques qui recherchent de la tranquillité. Une volonté de sérénité qui n'est pas possible en Angleterre, du moins qui est rare du fait qu'il n'existe pas de campagne comme sur le territoire français. Chez les Anglais, cet espace est maintenant voué en majorité à l'agriculture de rendement.
C'est pourquoi les Britanniques achètent des maisons dans les campagnes françaises grâce à un pouvoir d'achat supérieur à celui des Français. En effet, ces nouveaux résidents trouvent les supermarchés français bien moins chers par rapport à ceux situés en banlieue de Londres. La langue est le seul principal souci qu'ils rencontrent même s'ils suivent des cours pour se faire comprendre et s'adapter à leur nouveau pays.
Mais la tranquillité n'est pas la seule motivation de ces Anglais qui viennent en France. C'est aussi tout un « business » de l'immobilier qui se joue. En effet, puisque les Britanniques ont un meilleur pouvoir d'achat, certains acquièrent un bien pour y faire des travaux, afin de le revendre et de faire des bénéfices. Et c'est bien là le gros problème pour les villes accueillantes. Les propriétés des Britanniques sont souvent vides et ne participent pas à l'économie locale. Certaines mairies vont même jusqu'à acheter ces maisons pour qu'aucun Anglais ne puisse spéculer sur l'immobilier.
C'est aussi le gros problème de ce film documentaire : ne traiter que d'un seul sujet. On ne voit pas une « France qui file à l'anglaise », on voit juste de petits villages français accueillir des retraités britanniques. L'immobilier est le seul thème abordé et le spectateur est vite lassé. Il n'est question que d'achats et de ventes de maisons, et parfois on se retrouve dans un cours de français en ne comprenant pas vraiment pourquoi. En clair, on ne sait pas où le film nous mène. Les interviews sont longues et ennuyeuses. Les personnes questionnées, soit ne sont pas calées sur le sujet, soit sont incompréhensibles dans leur explications spécifiques à l'immobilier (discours sur les prix pas franchement captivants).
Ainsi le documentaire est lassant et on attend davantage de lui. On se demande pourquoi il ne s’intéresse pas à l'anglais qui s’immisce dans le langage des Français (les anglicismes) ou à d'autres sujets qui montreraient que la France est rattrapée par la culture britannique.
Brocheton Alexis et Ceva Coralie, étudiants en géographie.