Audiovisuel : les films
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Nos enfants nous accuseront / Jaud (J.P.), J+B Séquences, 2008.
Ce film dénonce la malbouffe et la chimie industrielle en prônant l’agriculture biologique, par le biais d’intervenants, tel que des agriculteurs, des scientifiques et chercheurs, des parents d’élèves, des enfants, des victimes. C’est un documentaire alarmant contre les méfaits des pesticides, fongicides et engrais qui entraînent un empoisonnement progressif du corps humain engendrant des maladies comme des cancers, des troubles neurologiques et des malformations. Le réalisateur se base sur une commune, et principalement dans une école, à Barjac dans le Gard, où le maire a fait le choix d’intégrer de la nourriture biologique dans la cantine, afin de prévenir les maladies chez les enfants, de leur donner une culture du goût et de l’aliment et de réaliser un travail de prévention auprès d’eux. Un an après l’intégration du bio dans cette cantine, plus de la moitié des parents d’élèves d’une classe sont passés à la nourriture biologique. C’est à une véritable lutte contre les intrants chimiques que se livre le maire de Barjac dans cette école mais également dans l’ensemble de sa commune par une politique volontariste.
L’intégralité du documentaire se construit sur une alternance d’intervenants, de diapositives exprimant les conséquences de ces intrants chimiques (chiffres), et de séquences à Barjac. Le tout se veut angoissant, grave et culpabilisant pour le spectateur. Le film milite pour le bio et cela se ressent. D’autre part, les faits scientifiques, les chiffres donnés et les interventions sont à discuter. En effet, concernant par exemple l’augmentation du nombre de cancer, le chiffre semble alarmant cependant il englobe la démographie et l’immigration. Il faut également se rappeler que l’espérance de vie a fortement augmenté donnant le temps au cancer de se développer et d'être diagnostiqué par la science. En ce qui concerne les interventions extérieures, le réalisateur n’enquête que dans un seul sens : nous n’entendons pas les acteurs de l’agriculture industrielle et de la chimie industrielle à part quelques agriculteurs conventionnels. De plus, Jean-Paul JAUD s’appuie sur des témoignages de victimes qui sont nécessaires mais qui entraînent une ambiance sentimentale. Il découle des chiffres terrifiants mêlés à ces témoignages, une sensation de mal-être du spectateur. C'est sans doute une stratégie du réalisateur pour faire passer son message correctement. On peut retrouver d’ailleurs cette méthode dans d’autres documentaires sur l’environnement (Yann Arthus Bertrand).
On peut toutefois rajouter que ce documentaire, par une prise de conscience et une sensibilisation, est une bonne initiative aux changements, à l’évolution du comportement alimentaire de chacun, montrant comment tout individu peut lutter à son niveau contre les maladies dont un des facteurs est l’environnement.
Claire Chompret, étudiante de 2e année en géographie
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Nos enfants nous accuseront / Jaud (J.P.), J+B Séquences, 2008.
Ce film dénonce la malbouffe et la chimie industrielle en prônant l’agriculture biologique, par le biais d’intervenants, tel que des agriculteurs, des scientifiques et chercheurs, des parents d’élèves, des enfants, des victimes. C’est un documentaire alarmant contre les méfaits des pesticides, fongicides et engrais qui entraînent un empoisonnement progressif du corps humain engendrant des maladies comme des cancers, des troubles neurologiques et des malformations. Le réalisateur se base sur une commune, et principalement dans une école, à Barjac dans le Gard, où le maire a fait le choix d’intégrer de la nourriture biologique dans la cantine, afin de prévenir les maladies chez les enfants, de leur donner une culture du goût et de l’aliment et de réaliser un travail de prévention auprès d’eux. Un an après l’intégration du bio dans cette cantine, plus de la moitié des parents d’élèves d’une classe sont passés à la nourriture biologique. C’est à une véritable lutte contre les intrants chimiques que se livre le maire de Barjac dans cette école mais également dans l’ensemble de sa commune par une politique volontariste.
L’intégralité du documentaire se construit sur une alternance d’intervenants, de diapositives exprimant les conséquences de ces intrants chimiques (chiffres), et de séquences à Barjac. Le tout se veut angoissant, grave et culpabilisant pour le spectateur. Le film milite pour le bio et cela se ressent. D’autre part, les faits scientifiques, les chiffres donnés et les interventions sont à discuter. En effet, concernant par exemple l’augmentation du nombre de cancer, le chiffre semble alarmant cependant il englobe la démographie et l’immigration. Il faut également se rappeler que l’espérance de vie a fortement augmenté donnant le temps au cancer de se développer et d'être diagnostiqué par la science. En ce qui concerne les interventions extérieures, le réalisateur n’enquête que dans un seul sens : nous n’entendons pas les acteurs de l’agriculture industrielle et de la chimie industrielle à part quelques agriculteurs conventionnels. De plus, Jean-Paul JAUD s’appuie sur des témoignages de victimes qui sont nécessaires mais qui entraînent une ambiance sentimentale. Il découle des chiffres terrifiants mêlés à ces témoignages, une sensation de mal-être du spectateur. C'est sans doute une stratégie du réalisateur pour faire passer son message correctement. On peut retrouver d’ailleurs cette méthode dans d’autres documentaires sur l’environnement (Yann Arthus Bertrand).
On peut toutefois rajouter que ce documentaire, par une prise de conscience et une sensibilisation, est une bonne initiative aux changements, à l’évolution du comportement alimentaire de chacun, montrant comment tout individu peut lutter à son niveau contre les maladies dont un des facteurs est l’environnement.
Claire Chompret, étudiante de 2e année en géographie