Audiovisuel : les films
Retour aux lettres - Retour à la lettre D
Des Comores à Marseille / Tenenbaum (A.), Mécanos productions, 2010.
Ce film parle de la vie des Comoriens à Marseille. On apprend qu'il y a une forte population comorienne dans cette ville, en particulier dans les quartiers nord. Le documentaire est composé d'environ 10 témoignages de Comoriens racontant comment ils sont arrivés à Marseille, leurs souffrances, réussites, souvenirs, bonheur etc... Généralement ils disent qu'ils sont venus en France pour avoir une meilleure vie et trouver un emploi et que souvent les jeunes après leur bac viennent en France pour y faire leurs études supérieures. Installés en France, ils gardent à 100% leur culture comorienne afin de la transmettre aux générations futures qui naîtront à Marseille ou autres.
Ils ont un mode de vie communautaire et sont très solidaires entre eux. Comme le dit une jeune fille « un SDF comorien à Marseille ? Jamais ! On ne laisse jamais un des nôtres dormir dans la rue sauf s'il a fait ce choix personnel. Quand j'étais petite, je voyais des étrangers défiler chez moi que mes parents accueillaient à bras ouverts ».
Il existe de nombreuses associations sociales comoriennes dont certaines sont en relation directe avec les Comores.
En bref, ils reproduisent un petit Comores dans Marseille qui est la plus grande « ville » comorienne du monde.
En regardant le film, je m'attendais à ce qu'on dise POURQUOI il y a autant de Comoriens à Marseille. Pourquoi n'y a-t-il pas d'implantation des Comoriens dans d'autres villes ? Qu'est-ce qui les attire dans cette ville de France ? Est-ce qu'ils y sont mieux accueillis ? Car rappelons que Marseille est considéré comme la première ville des Comoriens.
Les transitions des témoignages sont mal faites. A certains moments, une personne parle sans le son alors qu'arrive l’image suivante.
Certaines personnes qui témoignent ont un accent peu compréhensible ; des sous-titrage auraient été nécessaires par endroit ( même si personnellement je comprenais).
Un bon point : les témoignages se suivaient les uns les autres en gardant le même sujet.
Au générique de fin, le documentaire passe la musique d'un groupe de rap PSY 4 DE LA RIME assez connu en France et apprécié par les jeunes. Le leader du groupe est le rappeur Soprano. C'est un petit clin d’œil car ces rappeurs sont d'origine comorienne et habitent à Marseille. Je pense que le réalisateur aurait pu s'appuyer davantage sur ce rappeur car il est très influent.
En conclusion, le film ne m'a rien appris de nouveau sauf le fait qu'il y autant de Comoriens à Marseille qu'aux Comores.
Camille Cabanou, étudiante de 3e année en géographie
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Des Comores à Marseille / Tenenbaum (A.), Mécanos productions, 2010.
Ce film parle de la vie des Comoriens à Marseille. On apprend qu'il y a une forte population comorienne dans cette ville, en particulier dans les quartiers nord. Le documentaire est composé d'environ 10 témoignages de Comoriens racontant comment ils sont arrivés à Marseille, leurs souffrances, réussites, souvenirs, bonheur etc... Généralement ils disent qu'ils sont venus en France pour avoir une meilleure vie et trouver un emploi et que souvent les jeunes après leur bac viennent en France pour y faire leurs études supérieures. Installés en France, ils gardent à 100% leur culture comorienne afin de la transmettre aux générations futures qui naîtront à Marseille ou autres.
Ils ont un mode de vie communautaire et sont très solidaires entre eux. Comme le dit une jeune fille « un SDF comorien à Marseille ? Jamais ! On ne laisse jamais un des nôtres dormir dans la rue sauf s'il a fait ce choix personnel. Quand j'étais petite, je voyais des étrangers défiler chez moi que mes parents accueillaient à bras ouverts ».
Il existe de nombreuses associations sociales comoriennes dont certaines sont en relation directe avec les Comores.
En bref, ils reproduisent un petit Comores dans Marseille qui est la plus grande « ville » comorienne du monde.
En regardant le film, je m'attendais à ce qu'on dise POURQUOI il y a autant de Comoriens à Marseille. Pourquoi n'y a-t-il pas d'implantation des Comoriens dans d'autres villes ? Qu'est-ce qui les attire dans cette ville de France ? Est-ce qu'ils y sont mieux accueillis ? Car rappelons que Marseille est considéré comme la première ville des Comoriens.
Les transitions des témoignages sont mal faites. A certains moments, une personne parle sans le son alors qu'arrive l’image suivante.
Certaines personnes qui témoignent ont un accent peu compréhensible ; des sous-titrage auraient été nécessaires par endroit ( même si personnellement je comprenais).
Un bon point : les témoignages se suivaient les uns les autres en gardant le même sujet.
Au générique de fin, le documentaire passe la musique d'un groupe de rap PSY 4 DE LA RIME assez connu en France et apprécié par les jeunes. Le leader du groupe est le rappeur Soprano. C'est un petit clin d’œil car ces rappeurs sont d'origine comorienne et habitent à Marseille. Je pense que le réalisateur aurait pu s'appuyer davantage sur ce rappeur car il est très influent.
En conclusion, le film ne m'a rien appris de nouveau sauf le fait qu'il y autant de Comoriens à Marseille qu'aux Comores.
Camille Cabanou, étudiante de 3e année en géographie