Audiovisuel : les films
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Archéologie Préventive / Chavanon (C.P.), Octogone-productions, 2004.
« Archéologie préventive » est un documentaire témoignant du métier d’archéologue, concernant principalement leur rôle de prévention, de réalisation de diagnostic, avant la mise en oeuvre d’aménagements. Le film dévoile trois fouilles différentes réalisées en amont d’un chantier. C’est ainsi que la première scène s’ouvre sur une fouille en Rhône-Alpes. La deuxième fouille concerne une occupation funéraire antique et la dernière, celle occupant une part importante du documentaire, est consacrée à la découverte d’un bateau. Les archéologues l’ont découvert durant le diagnostic pour la construction d’un parking. Ils ont également découvert des murs de digues datant de l’Antiquité à proximité du bateau.
Ce documentaire met en avant le rôle des archéologues pour la préservation et la conservation d’anciennes cultures et civilisations, ainsi que les techniques d’investigation et d’analyse. Nous apprenons en effet l’importance de la phase de diagnostic qui a lieu avant la fouille, dévoilant l’orientation de la fouille, l’utilisation de machines tel que le tractopelle, la technique du sondage nécessaire à la réalisation de la séquence chronologique, le système de carroyage, la création de plans, de dessins et de photographies. En ce qui concerne la fouille du bateau, son étude et son analyse sont dévoilées. Les archéologues démontent le bateau, en nommant chaque partie et en les emballant sous un plastique afin de les analyser par la suite au laboratoire. Nous apprenons également que le bateau sera séché durant plusieurs années puis traité afin d’être dévoilé au public.
Ce film témoigne également des limites et des contraintes des archéologues, face aux chantiers d’aménagement qui prennent souvent le dessus sur les découvertes archéologiques. En effet, le mur de digue a dû être démantelé, sous la surveillance des archéologues, dans le but de continuer le chantier du parking.
Ce documentaire est intéressant par son contenu général car il donne les grandes clés du métier et du rôle des archéologues. Cependant, les deux premières fouilles ne sont pas mises à l’honneur. L’auteur se concentre sur la découverte du bateau, de la digue et sur le travail de terrain, nous donnant l’impression d’un parti pris de sa part sur l’importance des découvertes. Le terrain représente une part importante du travail d’un archéologue mais il existe une partie non négligeable qui est le laboratoire et tout le processus en aval, après la fouille or cet aspect est plutôt laissé à l’abandon dans ce documentaire.
Claire Chompret, étudiante de 2e année en géographie
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Archéologie Préventive / Chavanon (C.P.), Octogone-productions, 2004.
« Archéologie préventive » est un documentaire témoignant du métier d’archéologue, concernant principalement leur rôle de prévention, de réalisation de diagnostic, avant la mise en oeuvre d’aménagements. Le film dévoile trois fouilles différentes réalisées en amont d’un chantier. C’est ainsi que la première scène s’ouvre sur une fouille en Rhône-Alpes. La deuxième fouille concerne une occupation funéraire antique et la dernière, celle occupant une part importante du documentaire, est consacrée à la découverte d’un bateau. Les archéologues l’ont découvert durant le diagnostic pour la construction d’un parking. Ils ont également découvert des murs de digues datant de l’Antiquité à proximité du bateau.
Ce documentaire met en avant le rôle des archéologues pour la préservation et la conservation d’anciennes cultures et civilisations, ainsi que les techniques d’investigation et d’analyse. Nous apprenons en effet l’importance de la phase de diagnostic qui a lieu avant la fouille, dévoilant l’orientation de la fouille, l’utilisation de machines tel que le tractopelle, la technique du sondage nécessaire à la réalisation de la séquence chronologique, le système de carroyage, la création de plans, de dessins et de photographies. En ce qui concerne la fouille du bateau, son étude et son analyse sont dévoilées. Les archéologues démontent le bateau, en nommant chaque partie et en les emballant sous un plastique afin de les analyser par la suite au laboratoire. Nous apprenons également que le bateau sera séché durant plusieurs années puis traité afin d’être dévoilé au public.
Ce film témoigne également des limites et des contraintes des archéologues, face aux chantiers d’aménagement qui prennent souvent le dessus sur les découvertes archéologiques. En effet, le mur de digue a dû être démantelé, sous la surveillance des archéologues, dans le but de continuer le chantier du parking.
Ce documentaire est intéressant par son contenu général car il donne les grandes clés du métier et du rôle des archéologues. Cependant, les deux premières fouilles ne sont pas mises à l’honneur. L’auteur se concentre sur la découverte du bateau, de la digue et sur le travail de terrain, nous donnant l’impression d’un parti pris de sa part sur l’importance des découvertes. Le terrain représente une part importante du travail d’un archéologue mais il existe une partie non négligeable qui est le laboratoire et tout le processus en aval, après la fouille or cet aspect est plutôt laissé à l’abandon dans ce documentaire.
Claire Chompret, étudiante de 2e année en géographie