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Rencontre avec une partie de l’équipe du potager de l’université : Laure, Simon, Sidy et Monica Vieira, ATER qui les encadre (voir interview du Journal de mars 2010)
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
Nous sommes des étudiants de L1 et L2 géographie. Dans l’équipe, il y a aussi des L3 géo, et un étudiant en Sciences Po arrivé plus récemment. En tout, nous sommes une quinzaine d’étudiants à travailler sur le potager.
Comment se passe cette activité ?
En géographie, elle est relative à un projet tutoré de 3h par semaine, sur les 2 semestres. Il y a une partie pratique (le jardinage) et une partie théorique. Pour la 1ère, nous nous relayons au cours de la semaine : certains y travaillent le mardi, d’autres le mercredi, etc. Concernant la seconde partie, nous avons eu l’intervention de différentes personnes sur les roses, le compost, les systèmes de production, l’histoire des jardins partagés et les sols. Nous sommes évalués sur notre assiduité, notre investissement et nos prises d’initiatives.
Qu’en est-il des plantations, de la cueillette et de l’arrosage ?
Au début, on a commencé par planter selon nos envies. Puis, on s’est intéressé à des variétés peu communes, comme les patates bleues par exemple, et l’association Kokopelli nous a envoyé des graines bio de ce type par la suite. On a aussi planté ce qui nous a été donné par des enseignants ou par d’autres étudiants, et on a conservé une partie de ce qui avait été planté l’an dernier. Quant à la cueillette, on choisit de laisser les espèces uniques pour l’année d’après, et on récolte les autres, en dégustation immédiate ou en les mettant à disposition en salle D138.
Pendant l’été, nous aurons un planning Arrosage à respecter à tour de rôle au mois de juillet. En août, comme l’université sera fermée, il ne reste plus qu’à espérer qu’il pleuve suffisamment... Toutefois, cela correspond à la période de fructification des tomates, qui sont alors moins demandeuses d’eau.
Aviez-vous déjà fait du jardinage ?
Sidy : « Moi, je n’avais jamais fait ça avant, mais cela me donne envie de faire la même chose chez moi ».
Laure : « J’avais déjà fait un peu de jardinage avec mon grand-père ».
Simon : « Ma grand-mère a un jardin, et j’ai des plantes sur mon balcon ».
Avez-vous rencontré des difficultés ?
Oui, d’abord pour identifier les mauvaises herbes. C’est comme ça que l’un d’entre nous a arraché un beau pied de rhubarbe ! Le désherbage par tous les temps pendant plus de 3 mois d’affilée est un peu usant. Et au printemps quand on nous dit : « ah, ça y est, vous vous êtes enfin décidés à planter quelque chose », c’est assez énervant parce que cela fait au moins 4 mois qu’on y travaille ! La terre est très dure, ce qui n’aide pas les plantations à percer pour sortir. Mais nous fabriquons du compost dans un bac, ce qui devrait permettre d’améliorer la terre bientôt. D’autre part, on a surpris un pigeon en train de manger nos graines, et un rat qui dévorait nos tulipes un soir !
Avez-vous effectué des recherches documentaires dans le cadre de cette activité ?
Comme nous avions besoin de connaître les bonnes conditions pour planter telle ou telle espèce, nous avons cherché ces informations dans des livres et sur Internet. Nous nous sommes aussi intéressés aux interactions entre les plantes. Nous avons trouvé des réponses dans des ouvrages présents à la Cartothèque, dans le nouveau fonds Biodiversité.
Monica, un petit mot pour conclure ?
Je voudrais remercier toutes les personnes qui se sont battues pour obtenir ce morceau de terre à cultiver au sein de l’université. Merci aussi à celles et ceux qui le suivent de près, par leurs interventions, leur soutien financier ou leurs encouragements. Je voudrais rappeler que ce n’est pas le potager des géographes, mais bien celui de l’université, donc tout le monde peut y participer. Enfin, je vous invite à visiter notre blog.
Juillet 2011
Rencontre avec une partie de l’équipe du potager de l’université : Laure, Simon, Sidy et Monica Vieira, ATER qui les encadre (voir interview du Journal de mars 2010)
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
Nous sommes des étudiants de L1 et L2 géographie. Dans l’équipe, il y a aussi des L3 géo, et un étudiant en Sciences Po arrivé plus récemment. En tout, nous sommes une quinzaine d’étudiants à travailler sur le potager.
Comment se passe cette activité ?
En géographie, elle est relative à un projet tutoré de 3h par semaine, sur les 2 semestres. Il y a une partie pratique (le jardinage) et une partie théorique. Pour la 1ère, nous nous relayons au cours de la semaine : certains y travaillent le mardi, d’autres le mercredi, etc. Concernant la seconde partie, nous avons eu l’intervention de différentes personnes sur les roses, le compost, les systèmes de production, l’histoire des jardins partagés et les sols. Nous sommes évalués sur notre assiduité, notre investissement et nos prises d’initiatives.
Qu’en est-il des plantations, de la cueillette et de l’arrosage ?
Au début, on a commencé par planter selon nos envies. Puis, on s’est intéressé à des variétés peu communes, comme les patates bleues par exemple, et l’association Kokopelli nous a envoyé des graines bio de ce type par la suite. On a aussi planté ce qui nous a été donné par des enseignants ou par d’autres étudiants, et on a conservé une partie de ce qui avait été planté l’an dernier. Quant à la cueillette, on choisit de laisser les espèces uniques pour l’année d’après, et on récolte les autres, en dégustation immédiate ou en les mettant à disposition en salle D138.
Pendant l’été, nous aurons un planning Arrosage à respecter à tour de rôle au mois de juillet. En août, comme l’université sera fermée, il ne reste plus qu’à espérer qu’il pleuve suffisamment... Toutefois, cela correspond à la période de fructification des tomates, qui sont alors moins demandeuses d’eau.
Aviez-vous déjà fait du jardinage ?
Sidy : « Moi, je n’avais jamais fait ça avant, mais cela me donne envie de faire la même chose chez moi ».
Laure : « J’avais déjà fait un peu de jardinage avec mon grand-père ».
Simon : « Ma grand-mère a un jardin, et j’ai des plantes sur mon balcon ».
Avez-vous rencontré des difficultés ?
Oui, d’abord pour identifier les mauvaises herbes. C’est comme ça que l’un d’entre nous a arraché un beau pied de rhubarbe ! Le désherbage par tous les temps pendant plus de 3 mois d’affilée est un peu usant. Et au printemps quand on nous dit : « ah, ça y est, vous vous êtes enfin décidés à planter quelque chose », c’est assez énervant parce que cela fait au moins 4 mois qu’on y travaille ! La terre est très dure, ce qui n’aide pas les plantations à percer pour sortir. Mais nous fabriquons du compost dans un bac, ce qui devrait permettre d’améliorer la terre bientôt. D’autre part, on a surpris un pigeon en train de manger nos graines, et un rat qui dévorait nos tulipes un soir !
Avez-vous effectué des recherches documentaires dans le cadre de cette activité ?
Comme nous avions besoin de connaître les bonnes conditions pour planter telle ou telle espèce, nous avons cherché ces informations dans des livres et sur Internet. Nous nous sommes aussi intéressés aux interactions entre les plantes. Nous avons trouvé des réponses dans des ouvrages présents à la Cartothèque, dans le nouveau fonds Biodiversité.
Monica, un petit mot pour conclure ?
Je voudrais remercier toutes les personnes qui se sont battues pour obtenir ce morceau de terre à cultiver au sein de l’université. Merci aussi à celles et ceux qui le suivent de près, par leurs interventions, leur soutien financier ou leurs encouragements. Je voudrais rappeler que ce n’est pas le potager des géographes, mais bien celui de l’université, donc tout le monde peut y participer. Enfin, je vous invite à visiter notre blog.
Juillet 2011