Activités : 2012
Les activités de la cartothèque - Bilan de la cartothèque 2011-2012
Le bilan de l'espace physique cartothèque consiste en une légère baisse du nombre de prêts à domicile, de lecteurs inscrits, d'entrées, de séances sur les ordinateurs et de consultations sur place. Pour ces dernières, tous les types de document sont concernés : cartes, atlas, dictionnaires, mémoires de master.
171 lecteurs se sont inscrits pour du prêt à domicile (contre 204 en 2010-2011). La baisse touche surtout les étudiants géographes : 137 contre 150 les deux années précédentes, et ceux d'histoire : 10 et non plus 15 ou 17, sans parler des 50 de l'époque des vaches grasses. Quelles explications : un déclin des étudiants en géographie, un moindre intérêt porté aux cartes et à la documentation en général, un recours croissant à la cartographie numérique ?
Plus réconfortants sont les chiffres touchant à la fréquentation de la cartothèque en tant qu'espace virtuel : 9500 pages vues en 2010, 25 400 en 2011, 30 500 en 2012. Notre journal mensuel connaît lui aussi un succès grandissant avec 1235 vues en 2010, 1548 en 2011 et 1678 cette année. La cartothèque s'est engagée dans une communication forte à travers son site. En plus de son catalogue, elle met à disposition des lecteurs des informations documentaires (dont des tutoriels illustrés), des témoignages sur les métiers de la géographie, des listes de cartes accompagnées de commentaires, des quiz, des photos anciennes, etc. Son catalogue de cartes numérisées contient plus de 600 cartes et sera doublé en 2013. Plusieurs directions semblent prometteuses dans ce contexte morose.
La communication : se faire connaître sur le campus et dans toutes les disciplines.
L'information : répondre le plus clairement possible aux questions documentaires des lecteurs.
Créer et diffuser des tutoriels et des outils pédagogiques de recherche.
L'auto-formation : savoir ce qu'on possède et se l'approprier, enrichir ses connaissances en recherche documentaire.
La numérisation : mettre les documents libres de droit à disposition de tous.
En ce qui concerne les collections, elles s'enrichissent régulièrement et l'année 2011 a été une année record avec 567 titres et 1159 exemplaires acquis. Nous tentons de diversifier l'offre en proposant de nouveaux supports : les DVD documentaires empruntables à domicile ont connu un vif succès (95 emprunts depuis avril). En conclusion, disons qu'une mutation est nécessaire et que, depuis plusieurs années, nous nous efforçons de transformer nos usages et notre métier. Cela ne va pas de soi car la cartothèque est liée à l'enseignement de la géographie, lui-même indissociable de la perception que le "public" a de la géographie. Or, cette perception reste archaïque alors que les études de géographie mènent à des métiers nouveaux et très en phase avec les préoccupations actuelles : environnement, développement durable, gestion des données, concertation, communication.
Juillet 2012
Les activités de la cartothèque - Bilan de la cartothèque 2011-2012
Le bilan de l'espace physique cartothèque consiste en une légère baisse du nombre de prêts à domicile, de lecteurs inscrits, d'entrées, de séances sur les ordinateurs et de consultations sur place. Pour ces dernières, tous les types de document sont concernés : cartes, atlas, dictionnaires, mémoires de master.
171 lecteurs se sont inscrits pour du prêt à domicile (contre 204 en 2010-2011). La baisse touche surtout les étudiants géographes : 137 contre 150 les deux années précédentes, et ceux d'histoire : 10 et non plus 15 ou 17, sans parler des 50 de l'époque des vaches grasses. Quelles explications : un déclin des étudiants en géographie, un moindre intérêt porté aux cartes et à la documentation en général, un recours croissant à la cartographie numérique ?
Plus réconfortants sont les chiffres touchant à la fréquentation de la cartothèque en tant qu'espace virtuel : 9500 pages vues en 2010, 25 400 en 2011, 30 500 en 2012. Notre journal mensuel connaît lui aussi un succès grandissant avec 1235 vues en 2010, 1548 en 2011 et 1678 cette année. La cartothèque s'est engagée dans une communication forte à travers son site. En plus de son catalogue, elle met à disposition des lecteurs des informations documentaires (dont des tutoriels illustrés), des témoignages sur les métiers de la géographie, des listes de cartes accompagnées de commentaires, des quiz, des photos anciennes, etc. Son catalogue de cartes numérisées contient plus de 600 cartes et sera doublé en 2013. Plusieurs directions semblent prometteuses dans ce contexte morose.
La communication : se faire connaître sur le campus et dans toutes les disciplines.
L'information : répondre le plus clairement possible aux questions documentaires des lecteurs.
Créer et diffuser des tutoriels et des outils pédagogiques de recherche.
L'auto-formation : savoir ce qu'on possède et se l'approprier, enrichir ses connaissances en recherche documentaire.
La numérisation : mettre les documents libres de droit à disposition de tous.
En ce qui concerne les collections, elles s'enrichissent régulièrement et l'année 2011 a été une année record avec 567 titres et 1159 exemplaires acquis. Nous tentons de diversifier l'offre en proposant de nouveaux supports : les DVD documentaires empruntables à domicile ont connu un vif succès (95 emprunts depuis avril). En conclusion, disons qu'une mutation est nécessaire et que, depuis plusieurs années, nous nous efforçons de transformer nos usages et notre métier. Cela ne va pas de soi car la cartothèque est liée à l'enseignement de la géographie, lui-même indissociable de la perception que le "public" a de la géographie. Or, cette perception reste archaïque alors que les études de géographie mènent à des métiers nouveaux et très en phase avec les préoccupations actuelles : environnement, développement durable, gestion des données, concertation, communication.
Juillet 2012