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Rencontre avec Ilhem Krotni, étudiante en Master Géomatique
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Ilhem Krotni, je suis étudiante en Master Géomatique appliquée aux études urbaines et aux risques à l’Université de Cergy-Pontoise, mais également apprentie au sein du Conseil Départemental du Val d’Oise où je suis chargée de mission cartographique en aménagement du territoire, au sein de la Direction de l’Aménagement du Territoire. J’ai effectué 3 ans en licence à l’Université de Paris 8, au Département de Géographie.
Pourquoi avoir choisi la géographie et votre master ?
J’ai choisi la géographie par curiosité : je souhaitais comprendre le territoire dans lequel je vis et j’ai toujours aimé la géographie au collège et au lycée. La géomatique m'a plu car je voulais un parcours d’étude qui allie l’informatique et la géographie que j’adore par-dessus tout. J’ai donc postulé à l’ENSG, l’école la plus prestigieuse de Paris en terme de Sciences de l’information géographique, à l’université de Paris La Sorbonne et à l’université de Cergy-Pontoise.
A-t-il été difficile de trouver un master à la fin de la licence ?
Je savais ce que je voulais et que je ferais tout pour trouver le master qui me correspondrait. Je n’ai donc pas éprouvé de difficultés à trouver un master.
Quelles difficultés rencontrez-vous le plus fréquemment dans votre master et quel est l’aspect le plus plaisant ?
La difficulté est d'allier apprentissage et entreprise car il faut être fort moralement. Je dirais que le plus embêtant est de maîtriser tous les logiciels. Pour l'aspect plaisant : le mixte entre risques et urbains, crise et aménagement. C’est ce que j'aime le plus car au fil du temps, on comprend que l’un ne peut se faire sans l’autre ou en complément de l’autre.
Collaborez-vous avec des personnes de profession différente pour réaliser vos projets ?
Oh oui, bien sûr, des urbanistes, des agents des collectivités territoriales, des cartographes, des statisticiens, des sociologues également et bien d’autres encore. Mon master m'a donné un large réseau de contacts que l’on apprend à solliciter. Dernièrement, au sein de l’université, nous avons réalisé une ébauche pour la mise en place d’une cellule de gestion de crise. Et au sein de mon entreprise, je suis chargée de cartographie, dont certaines aides à la décision pour les élus départementaux.
Pensez-vous que votre parcours universitaire vous a bien préparée et avez-vous des conseils pour les étudiants ?
Disons que je suis encore en cours de formation mais que pour l’instant, oui, il m’a bien préparée. Il faut d’abord connaître son territoire avant de vouloir l’aménager. La détermination, la confiance en soi, un peu de patience sont les clés pour réussir.
Comment voyez-vous votre avenir ?
Changer ? Impossible, j’adore ce que je fais ! Mais pourquoi pas continuer d’élargir mes compétences ? La géographie ouvre les portes de tous les domaines. Croyez-moi, j’ai vu des parcours hors normes et tous ont au moins une fois utilisé la géographie dans leur domaine.
Interview par Romain Martel. Juin 2018
Rencontre avec Ilhem Krotni, étudiante en Master Géomatique
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Ilhem Krotni, je suis étudiante en Master Géomatique appliquée aux études urbaines et aux risques à l’Université de Cergy-Pontoise, mais également apprentie au sein du Conseil Départemental du Val d’Oise où je suis chargée de mission cartographique en aménagement du territoire, au sein de la Direction de l’Aménagement du Territoire. J’ai effectué 3 ans en licence à l’Université de Paris 8, au Département de Géographie.
Pourquoi avoir choisi la géographie et votre master ?
J’ai choisi la géographie par curiosité : je souhaitais comprendre le territoire dans lequel je vis et j’ai toujours aimé la géographie au collège et au lycée. La géomatique m'a plu car je voulais un parcours d’étude qui allie l’informatique et la géographie que j’adore par-dessus tout. J’ai donc postulé à l’ENSG, l’école la plus prestigieuse de Paris en terme de Sciences de l’information géographique, à l’université de Paris La Sorbonne et à l’université de Cergy-Pontoise.
A-t-il été difficile de trouver un master à la fin de la licence ?
Je savais ce que je voulais et que je ferais tout pour trouver le master qui me correspondrait. Je n’ai donc pas éprouvé de difficultés à trouver un master.
Quelles difficultés rencontrez-vous le plus fréquemment dans votre master et quel est l’aspect le plus plaisant ?
La difficulté est d'allier apprentissage et entreprise car il faut être fort moralement. Je dirais que le plus embêtant est de maîtriser tous les logiciels. Pour l'aspect plaisant : le mixte entre risques et urbains, crise et aménagement. C’est ce que j'aime le plus car au fil du temps, on comprend que l’un ne peut se faire sans l’autre ou en complément de l’autre.
Collaborez-vous avec des personnes de profession différente pour réaliser vos projets ?
Oh oui, bien sûr, des urbanistes, des agents des collectivités territoriales, des cartographes, des statisticiens, des sociologues également et bien d’autres encore. Mon master m'a donné un large réseau de contacts que l’on apprend à solliciter. Dernièrement, au sein de l’université, nous avons réalisé une ébauche pour la mise en place d’une cellule de gestion de crise. Et au sein de mon entreprise, je suis chargée de cartographie, dont certaines aides à la décision pour les élus départementaux.
Pensez-vous que votre parcours universitaire vous a bien préparée et avez-vous des conseils pour les étudiants ?
Disons que je suis encore en cours de formation mais que pour l’instant, oui, il m’a bien préparée. Il faut d’abord connaître son territoire avant de vouloir l’aménager. La détermination, la confiance en soi, un peu de patience sont les clés pour réussir.
Comment voyez-vous votre avenir ?
Changer ? Impossible, j’adore ce que je fais ! Mais pourquoi pas continuer d’élargir mes compétences ? La géographie ouvre les portes de tous les domaines. Croyez-moi, j’ai vu des parcours hors normes et tous ont au moins une fois utilisé la géographie dans leur domaine.
Interview par Romain Martel. Juin 2018