Cartothèque - collections - la carte murale
La cartothèque possède 645 cartes murales et les plus belles sont les huit cartes de continent conçues par la société Klett. Le groupe Klett est spécialisé dans la fourniture de supports pédagogiques (guides de langue, dictionnaires, posters...). Les cartes sont en allemand et en anglais mais il en existe en français. Ce sont des cartes de très grand format : jusqu'à 210 cm sur 233 cm par exemple pour la carte d'Asie.
La carte murale est passée de mode dans l'enseignement. On la trouve davantage dans les catalogues de fournitures de bureau et comme objet de décoration, elle n'a pas besoin d'être très détaillée.
Quant à l'usage scolaire, les cartes type Vidal Lablache qui ont été pendues dans des milliers de classes ne se font plus. Leur graphisme était typique d'une certaine manière de représenter le territoire : production industrielle, agriculture, cours d'eau, tout était indiqué jusqu'à l'illisible sans exclure une grande finesse de détail.
Aujourd'hui, les cartes scolaires sont simplifiées : quelques couleurs, des contours presque géométriques, des indications de lieu réduites. Une rumeur, entendue chez un éditeur de cartes murales donne pour explication que les enseignants d'histoire-géographie du secondaire ne seraient plus capables de lire une carte... Est-elle fondée ? La cartothèque se contente de la rapporter. Remarque que la carte murale est concurrencée par le vidéo-projecteur.
L'enseignant a-t-il besoin de montrer différents types de littoraux, il préfèrera télécharger quelques photos et cartes sur internet, les assembler et les projeter en support de son cours. A la cartothèque, nous avons constaté que les lecteurs, enseignants pour leurs cours ou étudiants pour leurs exposés, empruntent des cartes murales quand ils ne les trouvent pas sur internet ou quand ils ne savent pas, n'osent pas, ne veulent pas utiliser le vidéo-projecteur. Le wifi a sonné le glas de la carte murale.
Car résumons : les cartes murales actuelles sont très simplifiées, assez rapidement obsolètes, onéreuses et d'un usage très particulier ; il s'agit de présenter de grands ensembles géographiques sans réelle possibilité de détailler, de zoomer, d'ajouter d'autres informations visuelles (sauf à accrocher une batterie de cartes murales sur le tableau). Le vidéo-projecteur pallie ces inconvénients : l'utilisateur peut afficher des données récentes, construire ses propres cartes thématiques, passer de l'une à l'autre, accéder à un site internet via le wifi, projeter un extrait de documentaire, un document audio et varier les supports. Sans non plus que toute cette machinerie ne remplace le contenu intellectuel du cours. Plus exactement, c'est le support numérisé de cours qui supplante la carte murale car le vidéo-projecteur n'est qu'un appareil voué à l'obsolescence : il sera remisé avec rétroprojecteurs et vieilles cartes cartonnées quand enseignants et étudiants auront tous leur écran (portable ou tablette) et l'accès par le réseau au même contenu de cours.
Ressources externes
La société Klett
Eduscope
Les posters de l'IGN
La carte murale a-t-elle son avenir en décoration de bureau ?
La cartothèque possède 645 cartes murales et les plus belles sont les huit cartes de continent conçues par la société Klett. Le groupe Klett est spécialisé dans la fourniture de supports pédagogiques (guides de langue, dictionnaires, posters...). Les cartes sont en allemand et en anglais mais il en existe en français. Ce sont des cartes de très grand format : jusqu'à 210 cm sur 233 cm par exemple pour la carte d'Asie.
La carte murale est passée de mode dans l'enseignement. On la trouve davantage dans les catalogues de fournitures de bureau et comme objet de décoration, elle n'a pas besoin d'être très détaillée.
Quant à l'usage scolaire, les cartes type Vidal Lablache qui ont été pendues dans des milliers de classes ne se font plus. Leur graphisme était typique d'une certaine manière de représenter le territoire : production industrielle, agriculture, cours d'eau, tout était indiqué jusqu'à l'illisible sans exclure une grande finesse de détail.
Aujourd'hui, les cartes scolaires sont simplifiées : quelques couleurs, des contours presque géométriques, des indications de lieu réduites. Une rumeur, entendue chez un éditeur de cartes murales donne pour explication que les enseignants d'histoire-géographie du secondaire ne seraient plus capables de lire une carte... Est-elle fondée ? La cartothèque se contente de la rapporter. Remarque que la carte murale est concurrencée par le vidéo-projecteur.
L'enseignant a-t-il besoin de montrer différents types de littoraux, il préfèrera télécharger quelques photos et cartes sur internet, les assembler et les projeter en support de son cours. A la cartothèque, nous avons constaté que les lecteurs, enseignants pour leurs cours ou étudiants pour leurs exposés, empruntent des cartes murales quand ils ne les trouvent pas sur internet ou quand ils ne savent pas, n'osent pas, ne veulent pas utiliser le vidéo-projecteur. Le wifi a sonné le glas de la carte murale.
Car résumons : les cartes murales actuelles sont très simplifiées, assez rapidement obsolètes, onéreuses et d'un usage très particulier ; il s'agit de présenter de grands ensembles géographiques sans réelle possibilité de détailler, de zoomer, d'ajouter d'autres informations visuelles (sauf à accrocher une batterie de cartes murales sur le tableau). Le vidéo-projecteur pallie ces inconvénients : l'utilisateur peut afficher des données récentes, construire ses propres cartes thématiques, passer de l'une à l'autre, accéder à un site internet via le wifi, projeter un extrait de documentaire, un document audio et varier les supports. Sans non plus que toute cette machinerie ne remplace le contenu intellectuel du cours. Plus exactement, c'est le support numérisé de cours qui supplante la carte murale car le vidéo-projecteur n'est qu'un appareil voué à l'obsolescence : il sera remisé avec rétroprojecteurs et vieilles cartes cartonnées quand enseignants et étudiants auront tous leur écran (portable ou tablette) et l'accès par le réseau au même contenu de cours.
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La société Klett
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Les posters de l'IGN
Dernière mise à jour : 2021
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