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La mondialisation - de quoi parle-t-on ?


Les acteurs de la mondialisation

Les états (suite)

Les états peuvent encourager la mondialisation, en atténuer les effets négatifs ou la subir, comme on le voit dans cette vidéo guillerette. Cependant, la mise en concurrence générale des territoires se répercute à l'intérieur des pays : les grandes villes concentrent les richesses (métropolisation) pour être de taille à lutter contre leurs rivales étrangères et entre elles. A l'intérieur des villes, existent de fortes inégalités économiques et sociales. Voici la construction d'une ville nouvelle à Lagos, au Nigeria et l'un des bidonvilles. Il en est de même pour les régions. Ici, la concurrence entre régions aux Etats-Unis. En France, un aperçu du rôle de l'état pour soutenir les départements.


Les états démocratiques organisant des élections, il existe une pression sur les gouvernements pour prendre en compte les inégalités et les tensions nées de la mondialisation et donc une certaine régulation.

Les organisations non-gouvernementales (ONG)

Ce sont des organisations de droit privé, poursuivant des objectifs dans des domaines très divers (écologie, santé, culture, religion etc.). Elles peuvent s'appuyer sur l'opinion publique. Regardez les 5 premières minutes de ce reportage de 15 minutes expliquant l'impact que peuvent avoir certaines ONG sur les FTN.

D'autres groupes de pression

Lobbies, diasporas, trafiquants de biens et services illégaux sont d'autres acteurs qui agissent au niveau international.

Trafic de drogues en cartes (1:30). Blanchiment d'argent par transport de devises. Trafic d'armes
La position des états est souvent ambigüe dans ces trafics. Ainsi les armes trafiquées sont fabriquées par les industries d'état, ce que montre la vidéo ainsi que l'impuissance de l'ONU à juguler ce trafic. Les richesses produites par le trafic de drogue seront intégrées au PIB français en 2018 alors même que la drogue reste une substance illégale. Le blanchiment d'argent passe aussi par les paradis fiscaux dont certains sont de grands pays comme la Suisse.

Les flux de la mondialisation

Flux est le nom donné aux échanges de biens. Nous avons vu que dans une société de consommation, tout devient objet de transactions marchandes. Les flux concernent donc tout type d'objets, qu'ils soient physiques ou virtuels : sources d'énergie, matières premières, marchandises, informations, argent, services, données numériques etc. Pour acheminer physiquement ces biens, il faut des infrastructures : des routes terrestres, maritimes et aériennes, des ports, des aéroports, des câbles, des pipelines etc. Pour transporter les biens sur ces infrastructures, il faut des moyens d'acheminement. Par exemple, pour les pipelines, il faut des stations d'injection puis, tout au long de la conduite, des stations de compression (pour les gaz) ou de pompage (pour les liquides) afin de maintenir la vitesse du fluide. Pour l'acheminement des flux de données numériques, des protocoles de communication. Pour les voies maritimes, des grues, des containers, des bateaux etc.


Les hommes sont aussi objets des flux en tant que producteurs ou consommateurs. La main d'oeuvre est mobile, qu'elle soit peu qualifiée (de l'hémisphère sud vers le nord) ou diplômée (entre les territoires du nord). Les touristes sont un flux important de consommateurs. Ces flux d'hommes utilisent les infrastructures de transport.

Les flux les plus importants se font entre pays les plus riches (Triade). Ils transitent essentiellement par les grandes métropoles, les façades maritimes, les espaces de frontière, les grands détroits et canaux.

Les espaces non équipés ou difficiles d'accès restent à l'écart de la mondialisation. Sur les espaces frappés par les difficultés climatiques, les guerres, les conséquences économiques et sociales de la mondialisation, de nombreux réfugiés affluent dans d'autres pays du Sud. Ici, au Soudan, là au Kenya.

Dernière mise à jour : septembre 2021


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