Dans les différentes cartothèques universitaires françaises, certaines cartes sont de véritables références en raison de leur caractère représentatif d’un phénomène géographique. Des générations d’étudiants ont travaillé sur ces feuilles. Inversement, d’autres feuilles ne sont jamais étudiées en Travaux Dirigés, en raison de leur pauvreté en renseignements, topographiques ou autres.
Ce sont des cartes presque entièrement « vides ».
Elles sont issues du découpage régulier des représentations du territoire, selon un quadrillage établi, et sont souvent associées aux marges des territoires cartographiés. Il faut faire la distinction entre d’une part, les feuilles qui sont entièrement cartographiées mais contenant très peu d’informations, et d’autre part les feuilles dont la superficie n’est que partiellement cartographiée.
Nous proposons ici une typologie de ces cartes à partir de quelques exemples issus du fonds de la cartothèque de l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3.
Cela concerne souvent des cartes de zones littorales, lorsque le maillage d’un ensemble national donne une feuille représentant un tout petit secteur continental et une très grande partie maritime.