On le voit ci-dessous en 1954, sur un secteur électrifié.
A droite, une vue sur le lac Baïkal, avec les voies ferrées et les maisons en bois. Au printemps, le lac se couvre de brouillard et fume comme une immense chaudière. En hiver, il gèle.
Même quand la glace a dans son étendue l'épaisseur normale de 1 mètre ou de 1 mètre 25, et que les traîneaux de poste, entraînés avec la vitesse d'un train de marchandises, traversent le lac sans danger, même alors la dalle glacée ne cesse de s'agiter sur la masse liquide qui la soutient. Les voyageurs entendent le bruit sourd de l'eau roulant sous la voûte solide et la faisant ployer en longues ondulations.
Élisée Reclus, page 759
A droite, une vue sur le lac Baïkal, avec les voies ferrées et les maisons en bois. Au printemps, le lac se couvre de brouillard et fume comme une immense chaudière. En hiver, il gèle.
Même quand la glace a dans son étendue l'épaisseur normale de 1 mètre ou de 1 mètre 25, et que les traîneaux de poste, entraînés avec la vitesse d'un train de marchandises, traversent le lac sans danger, même alors la dalle glacée ne cesse de s'agiter sur la masse liquide qui la soutient. Les voyageurs entendent le bruit sourd de l'eau roulant sous la voûte solide et la faisant ployer en longues ondulations.
Élisée Reclus, page 759