Journal de la Carto - Mars-Avril 2015
Quelques pages plus loin dans cet Atlas de l'imaginaire, voici La promenade du dimanche de Jean-Jacques Rullier, 1993. Le peintre retrace itinéraire et impressions de l'itinéraire. A la différence des dérives de Debord, la Promenade du dimanche n'a rien d'erratique. Si l'environnement immédiat est effacé, le parcours est continu et sans surprise. Les annotations traduisent la routine, le vide et l'ennui de cette promenade dominicale : les chiens aboient derrière la grille / la télé entendue de la rue / le pigeon écrasé sur la route / la marche dans les rues vides. Debord aurait détesté : pas un seul bar !
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Cartothèque de l'Université Paris 8