On assiste aujourd’hui à un regain d’intérêt pour le monde souterrain de Cappadoce et des sites anciens sont valorisés par des aménagements touristiques. A cela s’ajoutent des réalisations actuelles, telles que des hôtels troglodytiques, des musées souterrains ou des silos de grande taille pour la conservation des agrumes. Ces ouvrages utilisent encore des techniques traditionnelles, souvent conjuguées à la mécanisation qui permet un creusement rapide, poursuivant ainsi une tradition vieille de plus de quatre mille ans.
Ces recherches effectuées à la demande de plusieurs municipalités, fondations et musées, consistent principalement à inventorier, explorer et cartographier les lieux souterrains pour alimenter une base de données et un SIG. Sur le terrain, les relevés sont effectués avec les méthodes classiques de la spéléologie en utilisant boussole, clinomètre et télémètre laser. Les entrées sont pointées au GPS.
Les principales difficultés sont l'impossibilité de fouiller et dater les structures rencontrées. Chaque nouvel occupant a en effet réaménagé, en le recreusant, les lieux souterrains abandonnés par le précédent occupant, masquant ainsi les formes architecturales typiques de chaque époque. De même, le mobilier a lui aussi disparu. Des études plus poussées seraient possibles mais il s'agit là du domaine des archéologues, très réglementé en Turquie. Nos travaux ont donné lieu à plusieurs publications internationales et ont été présentés lors des deux colloques internationaux, Hypogea 2015 et Hypogea 2017, tenus respectivement à Rome et Ürgüp (Turquie).
Ces recherches effectuées à la demande de plusieurs municipalités, fondations et musées, consistent principalement à inventorier, explorer et cartographier les lieux souterrains pour alimenter une base de données et un SIG. Sur le terrain, les relevés sont effectués avec les méthodes classiques de la spéléologie en utilisant boussole, clinomètre et télémètre laser. Les entrées sont pointées au GPS.
Les principales difficultés sont l'impossibilité de fouiller et dater les structures rencontrées. Chaque nouvel occupant a en effet réaménagé, en le recreusant, les lieux souterrains abandonnés par le précédent occupant, masquant ainsi les formes architecturales typiques de chaque époque. De même, le mobilier a lui aussi disparu. Des études plus poussées seraient possibles mais il s'agit là du domaine des archéologues, très réglementé en Turquie. Nos travaux ont donné lieu à plusieurs publications internationales et ont été présentés lors des deux colloques internationaux, Hypogea 2015 et Hypogea 2017, tenus respectivement à Rome et Ürgüp (Turquie).