Nos livres - Livres des éditions l'Echappée
Media crisis / Watkins (P.), 2015
Une remise en cause radicale, par un grand cinéaste, des formes de langage qui structurent les messages des films ou des programmes télévisés, ainsi que des processus (hiérarchiques ou autres) de diffusion à l’attention du public.
Par l’expression « media crisis » (crise des médias), j’entends l’irresponsabilité des mass media audiovisuels (MMAV) et leur impact dévastateur sur l’Homme, la société et l’environnement. Je parle des processus manipulateurs et autoritaires mis en place par les médias audiovisuels dont la Monoforme, le langage dominant employé pour structurer les films, journaux télévisés, documentaires… et l’Horloge universelle, cette camisole temporelle qui formate l’ensemble des programmes télévisuels. Je parle aussi du silence étourdissant de la part des professionnels des médias et du système éducatif autour de l’impact de la Monoforme sur la société en général, et de ses conséquences sur la crise environnementale qui affecte la planète. Je parle enfin du refus systématique des MMAV d’associer le public à tout débat critique sur les processus de fabrication et de diffusion de leurs productions audiovisuelles dans la société contemporaine.
Les illusions renouvelables / Ardillo (J.), 2015
Hors du Léviathan industriel, point de salut. Cette vérité révélée doit se graver dans nos esprits indisciplinés. Il faut toujours plus d’énergie pour continuer à nous soumettre. Il faut extraire des entrailles de la Terre jusqu’aux derniers combustibles. Et ce, au plus vite. Il faut renouveler l’illusion que tout doit changer pour que tout continue de la même façon : faire que le monde entier s’agite pour que notre pauvre quotidien reste le même. Nous nous sommes égarés en chemin à force d’être éblouis.
Le progrès m'a tuer. Leur écologie et la nôtre / Perelman (M.). L'échappée, 2016.
Le dérèglement climatique s’accélère ; les glaces fondent ; les océans s’acidifient ; le niveau des mers monte ; la maison brûle... Alors que les rapports sur les ravages environnementaux se font de plus en plus alarmistes, institutions internationales et États appellent à la mobilisation générale pour faire face au « défi climatique. Leur plan d’urgence ? Accélérer l’innovation technologique pour rendre le développement plus durable. Leur écologie est en fait une opportunité pour conforter le système industriel et intensifier la marchandisation du monde. En quatre décennies, ce programme a pourtant fait la preuve de son échec. Le développement durable n’a pas eu lieu. Il n’y a pas de croissance verte. L’expansion économique se nourrit d’une quantité sans cesse accrue d’énergie et émet toujours plus de pollution.
Seuls ensemble : de plus en plus de technologies, de moins en moins de relations humaines / Turkle (S.), 2015.
Comment les nouvelles technologies ont-elles redessiné le paysage de nos vies affectives et de notre intimité ? Telle est la question centrale de Seuls ensemble. Pour y répondre, l’anthropologue Sherry Turkle a étudié pendant quinze ans nos relations avec les objets technologiques. Elle a observé chez les utilisateurs de robots de compagnie une tendance à les considérer comme vivants et à se laisser duper par leurs réactions préprogrammées. Un nouveau fantasme est ainsi en train d’émerger, où des substituts technologiques, sûrs et sans surprises, pourraient bientôt remplacer les relations interpersonnelles, éprouvantes et imparfaites.
La vie algorithmique / Sadin (E.), 2015.
Le mouvement de numérisation à l’œuvre depuis une trentaine d’années gagne aujourd’hui des pans de plus en plus étendus de la réalité via l’extension des capteurs et des objets connectés. Dorénavant, les flux de data témoignent de la quasi-intégralité des phénomènes, s’érigeant comme l’instance primordiale de l’intelligibilité du réel. Une connaissance sans cesse approfondie s’instaure, orientant en retour les décisions individuelles et collectives au prisme d’algorithmes visant les plus hautes optimisation, fluidification et sécurisation des existences et des sociétés.
Les technologies informationnelles imposent un mode de rationalité fondé sur la définition chiffrée de toute situation et sur une maîtrise indéfiniment accrue du cours des choses. Une raison numérique établie sur l’appréhension et l’évaluation en temps réel des faits ordonne désormais les pratiques du commerce, de l’enseignement, de la médecine, les rapports aux autres, à soi-même, à la ville, à l’habitat… Ce livre examine, en s’appuyant sur une foultitude d’exemples, la quantification et la marchandisation intégrales de la vie qui s’instituent, soutenues par l’industrie du traitement des données, aujourd’hui dotée d’un pouvoir qui perturbe nombre d’acquis démocratiques fondamentaux.
Media crisis / Watkins (P.), 2015
Une remise en cause radicale, par un grand cinéaste, des formes de langage qui structurent les messages des films ou des programmes télévisés, ainsi que des processus (hiérarchiques ou autres) de diffusion à l’attention du public.
Par l’expression « media crisis » (crise des médias), j’entends l’irresponsabilité des mass media audiovisuels (MMAV) et leur impact dévastateur sur l’Homme, la société et l’environnement. Je parle des processus manipulateurs et autoritaires mis en place par les médias audiovisuels dont la Monoforme, le langage dominant employé pour structurer les films, journaux télévisés, documentaires… et l’Horloge universelle, cette camisole temporelle qui formate l’ensemble des programmes télévisuels. Je parle aussi du silence étourdissant de la part des professionnels des médias et du système éducatif autour de l’impact de la Monoforme sur la société en général, et de ses conséquences sur la crise environnementale qui affecte la planète. Je parle enfin du refus systématique des MMAV d’associer le public à tout débat critique sur les processus de fabrication et de diffusion de leurs productions audiovisuelles dans la société contemporaine.
Les illusions renouvelables / Ardillo (J.), 2015
Hors du Léviathan industriel, point de salut. Cette vérité révélée doit se graver dans nos esprits indisciplinés. Il faut toujours plus d’énergie pour continuer à nous soumettre. Il faut extraire des entrailles de la Terre jusqu’aux derniers combustibles. Et ce, au plus vite. Il faut renouveler l’illusion que tout doit changer pour que tout continue de la même façon : faire que le monde entier s’agite pour que notre pauvre quotidien reste le même. Nous nous sommes égarés en chemin à force d’être éblouis.
Le progrès m'a tuer. Leur écologie et la nôtre / Perelman (M.). L'échappée, 2016.
Le dérèglement climatique s’accélère ; les glaces fondent ; les océans s’acidifient ; le niveau des mers monte ; la maison brûle... Alors que les rapports sur les ravages environnementaux se font de plus en plus alarmistes, institutions internationales et États appellent à la mobilisation générale pour faire face au « défi climatique. Leur plan d’urgence ? Accélérer l’innovation technologique pour rendre le développement plus durable. Leur écologie est en fait une opportunité pour conforter le système industriel et intensifier la marchandisation du monde. En quatre décennies, ce programme a pourtant fait la preuve de son échec. Le développement durable n’a pas eu lieu. Il n’y a pas de croissance verte. L’expansion économique se nourrit d’une quantité sans cesse accrue d’énergie et émet toujours plus de pollution.
Seuls ensemble : de plus en plus de technologies, de moins en moins de relations humaines / Turkle (S.), 2015.
Comment les nouvelles technologies ont-elles redessiné le paysage de nos vies affectives et de notre intimité ? Telle est la question centrale de Seuls ensemble. Pour y répondre, l’anthropologue Sherry Turkle a étudié pendant quinze ans nos relations avec les objets technologiques. Elle a observé chez les utilisateurs de robots de compagnie une tendance à les considérer comme vivants et à se laisser duper par leurs réactions préprogrammées. Un nouveau fantasme est ainsi en train d’émerger, où des substituts technologiques, sûrs et sans surprises, pourraient bientôt remplacer les relations interpersonnelles, éprouvantes et imparfaites.
La vie algorithmique / Sadin (E.), 2015.
Le mouvement de numérisation à l’œuvre depuis une trentaine d’années gagne aujourd’hui des pans de plus en plus étendus de la réalité via l’extension des capteurs et des objets connectés. Dorénavant, les flux de data témoignent de la quasi-intégralité des phénomènes, s’érigeant comme l’instance primordiale de l’intelligibilité du réel. Une connaissance sans cesse approfondie s’instaure, orientant en retour les décisions individuelles et collectives au prisme d’algorithmes visant les plus hautes optimisation, fluidification et sécurisation des existences et des sociétés.
Les technologies informationnelles imposent un mode de rationalité fondé sur la définition chiffrée de toute situation et sur une maîtrise indéfiniment accrue du cours des choses. Une raison numérique établie sur l’appréhension et l’évaluation en temps réel des faits ordonne désormais les pratiques du commerce, de l’enseignement, de la médecine, les rapports aux autres, à soi-même, à la ville, à l’habitat… Ce livre examine, en s’appuyant sur une foultitude d’exemples, la quantification et la marchandisation intégrales de la vie qui s’instituent, soutenues par l’industrie du traitement des données, aujourd’hui dotée d’un pouvoir qui perturbe nombre d’acquis démocratiques fondamentaux.