Informations - Recherche documentaire
Nous revoici assemblés autour de la recherche documentaire, comme un club de vétérans assis au coin du feu à se remémorer de belles histoires. D'ailleurs, je ne résiste pas à profiter des commodités narratives évoquées par les abysses du Deep Web pour poursuivre dans la métaphore filée (de hareng).
Mais foin de calembours, voici qu'accoudé à votre navigateur, vous voyez se profiler un vaillant capitaine. Ne le faisons pas languir et pressons-nous d'entrer dans le vif du sujet. Achab nous aura quelque peu mené en bateau, et c'est assez ! Changeons de guide et de perspective, profitons de notre maîtrise horizontale du sujet pour nous pencher, curieux, sur sa verticalité. Grâce à cette audacieuse silhouette que d'un pas alerte nous rejoignons, il est certain que nous irons loin.
Aurons-nous l'occasion de profiter de ses talents et de sa vision interne, net, d'explorateur des fonds insoupçonnés ? La suite nous le dira mais ce qui est sûr, c'est que ce marin a le "matos". Car il faut bien reconnaitre que le mois dernier, cet obstiné Capitaine Achab n'a fait que nous ballader à la surface de notre sujet. Si les dictionnaires et autres références immédiates sont les incontournables portes d'entrées d'une recherche documentaire pertinente, ils n'en sont point l'aboutissement. Naute, il use d'un engin des plus sensationnels : une capsule d'acier pourvue de ballasts et de toutes les commodités. Un bathyscaphe, exactement ! Poulpes, méduses géantes et autres pop-ups gènent sa navigation ? Imperturbable en son vaisseau, Nemo se cache à l'eau.
Et nous ferons de même car les étapes précédentes nous l'ont appris. Inutile et absurde démarche que de visiter les tréfonds des bases de données si l'on ne possède préalablement la mesure de ce que l'on cherche. L'information qui règne en ces bas-fonds est en effet multiforme et tentaculaire. Le dernier inconscient ayant consacré "une heure pour voir" ce que l'on y trouve sur un sujet mal délimité a bien failli y rester, comme en témoigne l'illustration ci-contre.
Certes la frustration est de mise. Cependant, si l'on ne se résout pas à trancher dans le vif du sujet, c'est la confusion qui l'emporte. En conséquence, partons du principe que le sujet est finement cloisonné, qu'il est d'essence géographique et qu'il intéresse un étudiant et/ou un enseignant de Paris 8. Nous le savons déjà, celle que nous nommions dans l'épisode précédent "notre armateur", à savoir la grande BU, met à la disposition des pêcheurs d'information, de vastes étendues du Web, en rémunérant à grand renfort de pièces sonnantes et trébuchantes leurs "propriétaires" (entendre "éditeurs"). De ces onéreuses étendues (le mystère reste entier sur la valeur marchande de ces bases de données), seule une portion intéressera les géographes. Mais il ne s'agit pas d'une portion congrue, loin s'en faut...
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Nous revoici assemblés autour de la recherche documentaire, comme un club de vétérans assis au coin du feu à se remémorer de belles histoires. D'ailleurs, je ne résiste pas à profiter des commodités narratives évoquées par les abysses du Deep Web pour poursuivre dans la métaphore filée (de hareng).
Mais foin de calembours, voici qu'accoudé à votre navigateur, vous voyez se profiler un vaillant capitaine. Ne le faisons pas languir et pressons-nous d'entrer dans le vif du sujet. Achab nous aura quelque peu mené en bateau, et c'est assez ! Changeons de guide et de perspective, profitons de notre maîtrise horizontale du sujet pour nous pencher, curieux, sur sa verticalité. Grâce à cette audacieuse silhouette que d'un pas alerte nous rejoignons, il est certain que nous irons loin.
Aurons-nous l'occasion de profiter de ses talents et de sa vision interne, net, d'explorateur des fonds insoupçonnés ? La suite nous le dira mais ce qui est sûr, c'est que ce marin a le "matos". Car il faut bien reconnaitre que le mois dernier, cet obstiné Capitaine Achab n'a fait que nous ballader à la surface de notre sujet. Si les dictionnaires et autres références immédiates sont les incontournables portes d'entrées d'une recherche documentaire pertinente, ils n'en sont point l'aboutissement. Naute, il use d'un engin des plus sensationnels : une capsule d'acier pourvue de ballasts et de toutes les commodités. Un bathyscaphe, exactement ! Poulpes, méduses géantes et autres pop-ups gènent sa navigation ? Imperturbable en son vaisseau, Nemo se cache à l'eau.
Et nous ferons de même car les étapes précédentes nous l'ont appris. Inutile et absurde démarche que de visiter les tréfonds des bases de données si l'on ne possède préalablement la mesure de ce que l'on cherche. L'information qui règne en ces bas-fonds est en effet multiforme et tentaculaire. Le dernier inconscient ayant consacré "une heure pour voir" ce que l'on y trouve sur un sujet mal délimité a bien failli y rester, comme en témoigne l'illustration ci-contre.
Certes la frustration est de mise. Cependant, si l'on ne se résout pas à trancher dans le vif du sujet, c'est la confusion qui l'emporte. En conséquence, partons du principe que le sujet est finement cloisonné, qu'il est d'essence géographique et qu'il intéresse un étudiant et/ou un enseignant de Paris 8. Nous le savons déjà, celle que nous nommions dans l'épisode précédent "notre armateur", à savoir la grande BU, met à la disposition des pêcheurs d'information, de vastes étendues du Web, en rémunérant à grand renfort de pièces sonnantes et trébuchantes leurs "propriétaires" (entendre "éditeurs"). De ces onéreuses étendues (le mystère reste entier sur la valeur marchande de ces bases de données), seule une portion intéressera les géographes. Mais il ne s'agit pas d'une portion congrue, loin s'en faut...
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