Informations - Recherche documentaire
Mais d’abord… que vient faire Charlie à la cartothèque? Charlie, que l’on cherche en scrutant avidement la foule, paradoxalement furtif avec son pull rayé rouge et blanc, son bonnet assorti, ses binocles rondes popularisées par un autre personnage issu d’une imagination britannique, et sa canne d’un autre âge, Charlie qui se doit d’être là où on ne l’attendait pas, lorsque, les yeux fatigués, l’on s’apprête à cesser de le chercher, Charlie se devait d’être parmi nous, à plus d’un titre. N’angoissez plus: Charlie est ici
Inutile de le chercher plus avant. Icône d’une génération prise dans le tumulte, qu’il soit estival, commercial, ou sportif, le personnage édité par Martin Handford au milieu des années 1980, est le révélateur de bien des mécanismes inconscients qu’implique la recherche documentaire.
Ce tumulte dans lequel s’enferre sans cesse notre héros, fait de bousculades et de vacarme que seul rend perceptible l’habile trait du dessinateur est comparable au "bruit" du jargon documentaire, lequel n’existe que dans l’amoncellement de réponses produit par une requête formulée de manière inappropriée dans les vastes étendues virtuelles du World Wide Web… Pour le lecteur, le caractère instinctif de la pratique, les approximations commises par l’œil impatient et avide de succès, tout comme l’absence de recul induite par la précipitation, conduisent à trouver les livres éducatifs "nuls", "ineptes" voire même de conduire l’esprit rageur, sous le coup de la frustration la plus primaire, à "condamner avec la plus grande fermeté [ces livres] prétendument éducatifs qui ne font rien qu’à perdre notre temps"… N'en est-il pas de même pour les aides à la recherche documentaire ou à l’usage des bases de données en ligne mises à votre disposition par les services documentaires de l’université ? Car il est bien loin le temps (plus ou moins) béni où, pour réaliser une recherche documentaire pertinente, il était possible de prétendre à l’exhaustivité en se rendant tout simplement aux Bibliothèques Universitaires de Pau, Montargis afin de consulter l’unique volume disponible de tel ou tel auteur…
Foin d’exhaustivité (et foin de déplacements) ! Il faut à présent discerner dans la masse astronomique de pixels la silhouette tremblotante de documents numérisés pertinents...
Ne pas digresser outre mesure, ne pas laisser le temps disponible grignoter le gargantuesque appétit de connaissance dont fait preuve l’étudiant, étudiant que l’abondance de sources et de références ferait ressembler à la déclinaison intellectuelle d’un personnage de « La grande bouffe » de Marco Ferreri, vers la 120e minute du film.
Ne pas laisser la démesure de la tâche prendre le pas sur son intérêt ! Ne pas succomber aux chimères de l’emphase ni au caractère péremptoire des points d’exclamation ! Et tout cela sans préparation préalable ? Sans mode d’emploi ? Sans questionnement philosophique ? Fadaise, mes amis ! Malgré votre impatience à en entendre d’avantage, je vais devoir quelque peu freiner vos ardeurs : nous procéderons par étapes afin de progresser sur des bases solides. A l’aide de techniques subliminales modernes, je vous propose à présent d’apprendre sans effort indu ce qu’envisager un sujet signifie :
Cliquez sur l'image pour entrer dans l'étape 1 de la recherche documentaire illustrée.
Mais d’abord… que vient faire Charlie à la cartothèque? Charlie, que l’on cherche en scrutant avidement la foule, paradoxalement furtif avec son pull rayé rouge et blanc, son bonnet assorti, ses binocles rondes popularisées par un autre personnage issu d’une imagination britannique, et sa canne d’un autre âge, Charlie qui se doit d’être là où on ne l’attendait pas, lorsque, les yeux fatigués, l’on s’apprête à cesser de le chercher, Charlie se devait d’être parmi nous, à plus d’un titre. N’angoissez plus: Charlie est ici
Inutile de le chercher plus avant. Icône d’une génération prise dans le tumulte, qu’il soit estival, commercial, ou sportif, le personnage édité par Martin Handford au milieu des années 1980, est le révélateur de bien des mécanismes inconscients qu’implique la recherche documentaire.Ce tumulte dans lequel s’enferre sans cesse notre héros, fait de bousculades et de vacarme que seul rend perceptible l’habile trait du dessinateur est comparable au "bruit" du jargon documentaire, lequel n’existe que dans l’amoncellement de réponses produit par une requête formulée de manière inappropriée dans les vastes étendues virtuelles du World Wide Web… Pour le lecteur, le caractère instinctif de la pratique, les approximations commises par l’œil impatient et avide de succès, tout comme l’absence de recul induite par la précipitation, conduisent à trouver les livres éducatifs "nuls", "ineptes" voire même de conduire l’esprit rageur, sous le coup de la frustration la plus primaire, à "condamner avec la plus grande fermeté [ces livres] prétendument éducatifs qui ne font rien qu’à perdre notre temps"… N'en est-il pas de même pour les aides à la recherche documentaire ou à l’usage des bases de données en ligne mises à votre disposition par les services documentaires de l’université ? Car il est bien loin le temps (plus ou moins) béni où, pour réaliser une recherche documentaire pertinente, il était possible de prétendre à l’exhaustivité en se rendant tout simplement aux Bibliothèques Universitaires de Pau, Montargis afin de consulter l’unique volume disponible de tel ou tel auteur…
Foin d’exhaustivité (et foin de déplacements) ! Il faut à présent discerner dans la masse astronomique de pixels la silhouette tremblotante de documents numérisés pertinents...
Ne pas digresser outre mesure, ne pas laisser le temps disponible grignoter le gargantuesque appétit de connaissance dont fait preuve l’étudiant, étudiant que l’abondance de sources et de références ferait ressembler à la déclinaison intellectuelle d’un personnage de « La grande bouffe » de Marco Ferreri, vers la 120e minute du film.
Ne pas laisser la démesure de la tâche prendre le pas sur son intérêt ! Ne pas succomber aux chimères de l’emphase ni au caractère péremptoire des points d’exclamation ! Et tout cela sans préparation préalable ? Sans mode d’emploi ? Sans questionnement philosophique ? Fadaise, mes amis ! Malgré votre impatience à en entendre d’avantage, je vais devoir quelque peu freiner vos ardeurs : nous procéderons par étapes afin de progresser sur des bases solides. A l’aide de techniques subliminales modernes, je vous propose à présent d’apprendre sans effort indu ce qu’envisager un sujet signifie :
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