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Isidore, la ressource des recherches en SHS
Pour vous présenter Isidore, il y a deux méthodes. La paresseuse consiste à renvoyer sur l'à propos de leur site c'est à dire la page internet où sont expliqués les tenants et aboutissants du projet. Vous lirez du jargon documentaire et informatique et peut-être éprouverez-vous le sentiment flatteur d'être "à la page" (c'est le cas de le dire) puisque ce jargon vous est familier depuis le temps que vous traînez votre oeil sur internet.
Petit test. Que signifie moissonnage ciblé / open access / mise en exergue des sources de données indexées / métadonnées / ré-exposition des métadonnées enrichies / API Web / données OAI-PMH / et mon préféré : RDFaiser votre squelette SPIP ?
Hum, ne venez-vous pas de constater que vous croyiez savoir mais que vous êtes incapable de définir précisément ces termes ? C'est pourquoi, il existe une deuxième méthode de présentation. Elle consiste à vulgariser c'est à dire traduire le jargon en langage commun. Et ce, sans oublier qu'il existe une troisième voie, sauter sur Isidore sans savoir trop comment ça marche, en mode instinctif.
Version vulgarisée de présentation
ISIDORE s'adresse principalement au monde universitaire des Sciences humaines et sociales (SHS).
Il permet l'accès gratuit à des données numériques. Les donnnées numériques sont de deux types :
* les références à un document. Ces références : auteur, titre de la revue, date de publication etc. sont appelées métadonnées ou notice.
* le document (ou ressource ou donnée) lui-même.
Les données numériques sont des articles scientifiques, des livres numérisés, des carnets de recherche, des rapports, mémoires et thèses, des actualités scientifiques, des pages internet, des images etc.
Isidore ne prend pas toutes les données SHS disponibles sur le web. Il cible ses sources (plus de 800 à ce jour) et les moissonne c'est à dire qu'il les récupère pour les traiter.
Qu'en fait-il ?
Il ajoute de la valeur à la donnée récupérée en l'indexant. Sans entrer dans le détail, indexer signifie ajouter des informations : qui produit la donnée, de quoi parle-t-elle, quelle est sa langue, sa date de publication, sa discipline, son contenu etc. Cette indexation est faite en respectant les consignes internationales de mise à disposition des données publiques. Une fois indexées, ces nouvelles données sont renvoyées sur internet. Lisibles par tous, elles enrichissent le web et les SHS françaises et internationales.
Après cette rapide présentation, entrons dans le vif du sujet. Sur la page d'acccueil d'Isidore, nous retrouvons sans surprise ce qui a été présenté plus haut.
Dans la colonne de droite, Chiffres propose des statistiques sur les données traitées, Contribuer est un appel à ceux qui produisent de la donnée et S'informer recense des actualités par fil RSS. Dans la colonne de gauche, Sources liste les sources de données sélectionnées par Isidore et Référentiels, les listes (thesauri et autres) utilisées pour élaborer et normaliser les métadonnées.
Au centre, ZOOM SUR liste les dernières données sur un thème. Il faut cliquer sur les points gris pour visualiser d'autres thèmes.
Le consommateur que vous êtes peut s'en tenir à deux espaces : la fenêtre de saisie en haut et Naviguer.
Saisissons "station d'épuration". La présentation des résultats est classique: illustration, notice de la donnée, début du texte, mention de la source...
Le tri se fait dans la colonne de gauche selon certains critères comme le siècle, le type de document, la discipline, la langue etc.
Cliquer sur la donnée vous envoie sur le site de la source. Rappelons qu'Isidore ne collecte pas les données, il se contente de les indexer (de les enrichir) et de faire le lien avec le site qui héberge le document.
Voir plus d'informations amène aux métadonnées. Elles indiquent la discipline, la catégorie et les concepts dans la plus pure tradition documentaire soit du général au particulier.
Fiche de la ressource vous emmène vers des liens supplémentaires et variables. Ainsi Enrichissements vous offre une liste de mots, Rebondir ?, un accès à des cases à cocher et le tout à de nouveaux résultats. Leur logique reste assez mystérieuse. Notons la présence d'autres liens tels Espaces géographiques qui renvoie à des sites de toponymes.
Pour récupérer le document, vous devez suivre les consignes du site qui l'héberge. Les manières de faire sont donc variées. Isidore n'existe que depuis 2011 en version stable. Vous pouvez signaler les imperfections sur isidore@tge-adonis.fr. Il est toujours utile d'avoir des remarques critiques (je parle aussi pour nous).
Pour plus d'informations en jargon++ (avec son redoutable aperçu en image)
Février 2013
Isidore, la ressource des recherches en SHS
Pour vous présenter Isidore, il y a deux méthodes. La paresseuse consiste à renvoyer sur l'à propos de leur site c'est à dire la page internet où sont expliqués les tenants et aboutissants du projet. Vous lirez du jargon documentaire et informatique et peut-être éprouverez-vous le sentiment flatteur d'être "à la page" (c'est le cas de le dire) puisque ce jargon vous est familier depuis le temps que vous traînez votre oeil sur internet.
Petit test. Que signifie moissonnage ciblé / open access / mise en exergue des sources de données indexées / métadonnées / ré-exposition des métadonnées enrichies / API Web / données OAI-PMH / et mon préféré : RDFaiser votre squelette SPIP ?
Hum, ne venez-vous pas de constater que vous croyiez savoir mais que vous êtes incapable de définir précisément ces termes ? C'est pourquoi, il existe une deuxième méthode de présentation. Elle consiste à vulgariser c'est à dire traduire le jargon en langage commun. Et ce, sans oublier qu'il existe une troisième voie, sauter sur Isidore sans savoir trop comment ça marche, en mode instinctif.
Version vulgarisée de présentation
ISIDORE s'adresse principalement au monde universitaire des Sciences humaines et sociales (SHS).
Il permet l'accès gratuit à des données numériques. Les donnnées numériques sont de deux types :
* les références à un document. Ces références : auteur, titre de la revue, date de publication etc. sont appelées métadonnées ou notice.
* le document (ou ressource ou donnée) lui-même.
Les données numériques sont des articles scientifiques, des livres numérisés, des carnets de recherche, des rapports, mémoires et thèses, des actualités scientifiques, des pages internet, des images etc.
Isidore ne prend pas toutes les données SHS disponibles sur le web. Il cible ses sources (plus de 800 à ce jour) et les moissonne c'est à dire qu'il les récupère pour les traiter.
Qu'en fait-il ?
Il ajoute de la valeur à la donnée récupérée en l'indexant. Sans entrer dans le détail, indexer signifie ajouter des informations : qui produit la donnée, de quoi parle-t-elle, quelle est sa langue, sa date de publication, sa discipline, son contenu etc. Cette indexation est faite en respectant les consignes internationales de mise à disposition des données publiques. Une fois indexées, ces nouvelles données sont renvoyées sur internet. Lisibles par tous, elles enrichissent le web et les SHS françaises et internationales.
Après cette rapide présentation, entrons dans le vif du sujet. Sur la page d'acccueil d'Isidore, nous retrouvons sans surprise ce qui a été présenté plus haut.
Dans la colonne de droite, Chiffres propose des statistiques sur les données traitées, Contribuer est un appel à ceux qui produisent de la donnée et S'informer recense des actualités par fil RSS. Dans la colonne de gauche, Sources liste les sources de données sélectionnées par Isidore et Référentiels, les listes (thesauri et autres) utilisées pour élaborer et normaliser les métadonnées.
Au centre, ZOOM SUR liste les dernières données sur un thème. Il faut cliquer sur les points gris pour visualiser d'autres thèmes.
Le consommateur que vous êtes peut s'en tenir à deux espaces : la fenêtre de saisie en haut et Naviguer.
Saisissons "station d'épuration". La présentation des résultats est classique: illustration, notice de la donnée, début du texte, mention de la source...
Le tri se fait dans la colonne de gauche selon certains critères comme le siècle, le type de document, la discipline, la langue etc.
Cliquer sur la donnée vous envoie sur le site de la source. Rappelons qu'Isidore ne collecte pas les données, il se contente de les indexer (de les enrichir) et de faire le lien avec le site qui héberge le document.
Voir plus d'informations amène aux métadonnées. Elles indiquent la discipline, la catégorie et les concepts dans la plus pure tradition documentaire soit du général au particulier.
Fiche de la ressource vous emmène vers des liens supplémentaires et variables. Ainsi Enrichissements vous offre une liste de mots, Rebondir ?, un accès à des cases à cocher et le tout à de nouveaux résultats. Leur logique reste assez mystérieuse. Notons la présence d'autres liens tels Espaces géographiques qui renvoie à des sites de toponymes.
Pour récupérer le document, vous devez suivre les consignes du site qui l'héberge. Les manières de faire sont donc variées. Isidore n'existe que depuis 2011 en version stable. Vous pouvez signaler les imperfections sur isidore@tge-adonis.fr. Il est toujours utile d'avoir des remarques critiques (je parle aussi pour nous).
Pour plus d'informations en jargon++ (avec son redoutable aperçu en image)
Février 2013