Recherche documentaire - Autres - La nouvelle salle audiovisuelle de la BU
En 2014, les bibliothécaires Bruno Dell'Angelo et Emmanuelle Sruh ont répondu à nos questions.
Que cherchait la BU dans son réaménagement de la salle audio ?
Le projet de réaménagement de l'espace audiovisuel est né du constat que l'espace aussi bien que les collections audiovisuelles n'étaient pas utilisés au maximum par les usagers de la bibliothèque.
Un groupe de travail a été mis en place, il a abouti à une réorganisation des collections et à un réaménagement de l'espace lui-même.
Dans un premier temps, pendant l'été 2013, un travail a été fait sur les collections. Les DVD documentaires ont été mis en libre accès dans les salles thématiques, selon leurs disciplines, soit dans des bacs, soit en rayon avec les ouvrages. Seuls les documentaires sur le cinéma ou dont les auteurs font partie d'un corpus de documentaristes reconnus demeurent avec les films de fiction à l'espace audiovisuel.
Le réaménagement de l'espace s'est appuyé sur trois nécessités :
- un besoin de place dans la salle pour mettre en accès direct les collections de DVD
- la nécessité d'un accès internet sur les postes de consultation pour proposer de la vod ou des films en ligne sur des sites sélectionnés
- le renouvellement du mobilier pour favoriser un espace plus convivial
Etes-vous satisfaits du résultat ?
Moyennement. La salle est certes plus rieuse mais elle ne propose pas des conditions de consultation très différentes de ce qui existaient auparavant. Nous avons monté ce projet avec nos compétences, c'est-à-dire celles de bibliothécaire et de technicien en documentation sans l'aide extérieure d'un programmiste tel que nous l'aurions souhaité. Il s'agissait en effet de réfléchir à la fois aux évolutions des usages, aux avancées technologiques et aux modes de support des oeuvres audiovisuelles. La société choisie dans le cadre d'un marché public nous a proposé des solutions techniques en terme d'aménagement mais non en terme de prospective dans ces domaines.
D'autre part nous aurions aimé proposer plusieurs ambiances pour laisser le choix aux lecteurs de visionner les documents dans une posture de travail ou plutôt de détente. Mais pour des questions de coût et d'espace, cela n'a pas été possible.
Très peu de bibliothèques proposent un espace aussi grand pour la consultation des documents audiovisuels, on ne pouvait donc compter sur d'autres exemples, en dehors de la BnF et du Forum des images à Paris.
Il y a désormais des écrans géants et des sièges de couleur.
Quatorze écrans avec deux fauteuils par écran sont disposés dans la salle, avec possibilité de voir le même film à plusieurs (jusqu'à dix-huit personnes). Ces postes sont équipés de lecteurs de DVD et blu-ray, de magnétoscopes pour quatre d'entre eux et d'un accès internet. On peut également écouter des CD, utiliser une clé usb. L'usage de clés usb et l'accès à Internet ne sont pas encore au point car cela demande une configuration des postes et des télecommandes qui sont en cours.
Il n'y a plus un système de régie comme auparavant, les lecteurs mettent les documents eux-mêmes dans les appareils mais il faut tout de même se faire attribuer une place par les bibliothécaires présents au bureau d'accueil. L'ameublement, à savoir les fauteuils et deux canapés à deux places (très appréciés !) ont été choisis avec un tissu coloré pour le côté convivial mais avec une tablette permettant une prise de note et l'utilisation d'un ordinateur portable.
Une étagère présente des DVD. Quel sera son usage ?
Les DVD vont être disposés en accès direct pour les usagers. Cela devrait être fait en septembre lorsque les DVD seront équipés de puces RFID, puisque la bibliothèque va installer des automates de prêt pour tous les types de documents.
Les DVD seront rangés selon la même classification que les livres, à savoir la CDU, avec un classement des fictions au nom des réalisateurs, selon des aires géographiques correspondant à leur nationalité.
Les cassettes VHS resteront en accès indirect car ces documents ne sont pas empruntables. Du fait de leur grand âge, ils sont devenus fragiles voire abîmés et peu de personnes possèdent encore un lecteur de VHS à domicile.
Suite...
En 2014, les bibliothécaires Bruno Dell'Angelo et Emmanuelle Sruh ont répondu à nos questions.
Que cherchait la BU dans son réaménagement de la salle audio ?
Le projet de réaménagement de l'espace audiovisuel est né du constat que l'espace aussi bien que les collections audiovisuelles n'étaient pas utilisés au maximum par les usagers de la bibliothèque.
Un groupe de travail a été mis en place, il a abouti à une réorganisation des collections et à un réaménagement de l'espace lui-même.
Dans un premier temps, pendant l'été 2013, un travail a été fait sur les collections. Les DVD documentaires ont été mis en libre accès dans les salles thématiques, selon leurs disciplines, soit dans des bacs, soit en rayon avec les ouvrages. Seuls les documentaires sur le cinéma ou dont les auteurs font partie d'un corpus de documentaristes reconnus demeurent avec les films de fiction à l'espace audiovisuel.
Le réaménagement de l'espace s'est appuyé sur trois nécessités :
- un besoin de place dans la salle pour mettre en accès direct les collections de DVD
- la nécessité d'un accès internet sur les postes de consultation pour proposer de la vod ou des films en ligne sur des sites sélectionnés
- le renouvellement du mobilier pour favoriser un espace plus convivial
Etes-vous satisfaits du résultat ?
Moyennement. La salle est certes plus rieuse mais elle ne propose pas des conditions de consultation très différentes de ce qui existaient auparavant. Nous avons monté ce projet avec nos compétences, c'est-à-dire celles de bibliothécaire et de technicien en documentation sans l'aide extérieure d'un programmiste tel que nous l'aurions souhaité. Il s'agissait en effet de réfléchir à la fois aux évolutions des usages, aux avancées technologiques et aux modes de support des oeuvres audiovisuelles. La société choisie dans le cadre d'un marché public nous a proposé des solutions techniques en terme d'aménagement mais non en terme de prospective dans ces domaines.
D'autre part nous aurions aimé proposer plusieurs ambiances pour laisser le choix aux lecteurs de visionner les documents dans une posture de travail ou plutôt de détente. Mais pour des questions de coût et d'espace, cela n'a pas été possible.
Très peu de bibliothèques proposent un espace aussi grand pour la consultation des documents audiovisuels, on ne pouvait donc compter sur d'autres exemples, en dehors de la BnF et du Forum des images à Paris.
Il y a désormais des écrans géants et des sièges de couleur.
Quatorze écrans avec deux fauteuils par écran sont disposés dans la salle, avec possibilité de voir le même film à plusieurs (jusqu'à dix-huit personnes). Ces postes sont équipés de lecteurs de DVD et blu-ray, de magnétoscopes pour quatre d'entre eux et d'un accès internet. On peut également écouter des CD, utiliser une clé usb. L'usage de clés usb et l'accès à Internet ne sont pas encore au point car cela demande une configuration des postes et des télecommandes qui sont en cours.
Il n'y a plus un système de régie comme auparavant, les lecteurs mettent les documents eux-mêmes dans les appareils mais il faut tout de même se faire attribuer une place par les bibliothécaires présents au bureau d'accueil. L'ameublement, à savoir les fauteuils et deux canapés à deux places (très appréciés !) ont été choisis avec un tissu coloré pour le côté convivial mais avec une tablette permettant une prise de note et l'utilisation d'un ordinateur portable.
Une étagère présente des DVD. Quel sera son usage ?
Les DVD vont être disposés en accès direct pour les usagers. Cela devrait être fait en septembre lorsque les DVD seront équipés de puces RFID, puisque la bibliothèque va installer des automates de prêt pour tous les types de documents.
Les DVD seront rangés selon la même classification que les livres, à savoir la CDU, avec un classement des fictions au nom des réalisateurs, selon des aires géographiques correspondant à leur nationalité.
Les cassettes VHS resteront en accès indirect car ces documents ne sont pas empruntables. Du fait de leur grand âge, ils sont devenus fragiles voire abîmés et peu de personnes possèdent encore un lecteur de VHS à domicile.
Suite...