Audiovisuel : les films
Retour aux lettres - Retour à la lettre M
Migrations : Les sentiers de la mondialisation / Cécile Taillandier, Patrick C., Cap Canal, 2010.
Ce documentaire concerne la question des migrations en France et à l’échelle de la planète. Il met en avant les différentes motivations qui poussent des hommes et des femmes à quitter leur pays pour atteindre leur pays de rêve. Le réalisateur oriente une enquête sur certains pays d’immigration pour illustrer ce phénomène. Ce documentaire est composé de paroles de plusieurs chercheurs et de migrants ce qui permet de comprendre le phénomène.
Dans ce documentaire, on découvre, en dehors de ceux qui viennent de manière clandestine, comment ceux qui viennent avec un visa deviennent clandestins. Mais encore les différentes motivations, les différentes raisons qui poussent les hommes à partir de chez eux pour chercher une nouvelle vie ailleurs.
Perspectives d’avenir
La migration est considérée comme un acte salvateur. Celui qui migre se sauve. C’est une volonté de conserver un avenir. Dans certaines sociétés, la migration est devenue une sorte de rituel initiatique. Mais les choses ne se passent toujours comme on le souhaite. Souvent des personnes qui avaient dans leur pays d’origine une position sociale plutôt élevée se retrouvent largement déqualifiées dans leur pays d’accueil. Toutefois certains arrivent à se retrouver dans une meilleure position, ce qui leur permet d’augmenter leur revenu et celui de leur famille par l’argent qu’ils envoient. Mais de toute façon, ce sont les pays d’émigration qui perdent puisque la force active du pays s’en va dans un autre pays.
Dans ce documentaire, la migration des hommes est comparée à celle des oiseaux. On voit que les deux groupes migrent dans le but d’aller chercher un idéal ailleurs, sauf que chez les oiseaux, il existe une promesse de retour. Tandis que chez les hommes, on voit à quel point les retours peuvent être douloureux, difficiles ou impossibles. Ce que je trouve logique puisque les oiseaux n’ont pas de barrière dans leur déplacement, ils peuvent s'en retourner quand ils veulent.
Je pense que, malgré le discours qu’ont les medias ou les politiciens, la question des migrations reste et ne connaîtra pas une fin dans les décennies à venir. Parce que dans un premier temps, la population des pays économiquement développés vieillit et dans le même temps leur réservoir de main d’œuvre diminue. L’Europe, les Amériques ont besoin de main d’œuvre à tout niveau de compétence. Et dans un second temps, les pays pauvres ont besoin de cadres spécialisés pour développer leur économie. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié l’une des conclusions de Gervais Appave, conseiller spécial du directeur général de l’Office International des Migrants : chaque pays est à la fois émetteur et receveur et souvent pays de transit. Cela est d'autant vrai si nous pensons à la migration estudiantine : c’est une jeunesse mondialisée. Il faut peut-être que la mobilité de la population mondiale soit institutionnellement reconnue.
Ce documentaire est toujours d’actualité et le restera encore. Il trace l’histoire du mouvement migratoire d’une manière efficace. Les interviews et le montage rendent l’ensemble dynamique et agréable à visionner. Cependant, je trouve qu'il est trop focalisé sur l’Afrique. Il aurait été intéressant de continuer le documentaire en croisant la parole d’autres associations sur d’autres continents pour toucher les particularités des migrations.
Hounmenou Madogni, étudiant en géographie.
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Migrations : Les sentiers de la mondialisation / Cécile Taillandier, Patrick C., Cap Canal, 2010.
Ce documentaire concerne la question des migrations en France et à l’échelle de la planète. Il met en avant les différentes motivations qui poussent des hommes et des femmes à quitter leur pays pour atteindre leur pays de rêve. Le réalisateur oriente une enquête sur certains pays d’immigration pour illustrer ce phénomène. Ce documentaire est composé de paroles de plusieurs chercheurs et de migrants ce qui permet de comprendre le phénomène.
Dans ce documentaire, on découvre, en dehors de ceux qui viennent de manière clandestine, comment ceux qui viennent avec un visa deviennent clandestins. Mais encore les différentes motivations, les différentes raisons qui poussent les hommes à partir de chez eux pour chercher une nouvelle vie ailleurs.
Perspectives d’avenir
La migration est considérée comme un acte salvateur. Celui qui migre se sauve. C’est une volonté de conserver un avenir. Dans certaines sociétés, la migration est devenue une sorte de rituel initiatique. Mais les choses ne se passent toujours comme on le souhaite. Souvent des personnes qui avaient dans leur pays d’origine une position sociale plutôt élevée se retrouvent largement déqualifiées dans leur pays d’accueil. Toutefois certains arrivent à se retrouver dans une meilleure position, ce qui leur permet d’augmenter leur revenu et celui de leur famille par l’argent qu’ils envoient. Mais de toute façon, ce sont les pays d’émigration qui perdent puisque la force active du pays s’en va dans un autre pays.
Dans ce documentaire, la migration des hommes est comparée à celle des oiseaux. On voit que les deux groupes migrent dans le but d’aller chercher un idéal ailleurs, sauf que chez les oiseaux, il existe une promesse de retour. Tandis que chez les hommes, on voit à quel point les retours peuvent être douloureux, difficiles ou impossibles. Ce que je trouve logique puisque les oiseaux n’ont pas de barrière dans leur déplacement, ils peuvent s'en retourner quand ils veulent.
Je pense que, malgré le discours qu’ont les medias ou les politiciens, la question des migrations reste et ne connaîtra pas une fin dans les décennies à venir. Parce que dans un premier temps, la population des pays économiquement développés vieillit et dans le même temps leur réservoir de main d’œuvre diminue. L’Europe, les Amériques ont besoin de main d’œuvre à tout niveau de compétence. Et dans un second temps, les pays pauvres ont besoin de cadres spécialisés pour développer leur économie. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié l’une des conclusions de Gervais Appave, conseiller spécial du directeur général de l’Office International des Migrants : chaque pays est à la fois émetteur et receveur et souvent pays de transit. Cela est d'autant vrai si nous pensons à la migration estudiantine : c’est une jeunesse mondialisée. Il faut peut-être que la mobilité de la population mondiale soit institutionnellement reconnue.
Ce documentaire est toujours d’actualité et le restera encore. Il trace l’histoire du mouvement migratoire d’une manière efficace. Les interviews et le montage rendent l’ensemble dynamique et agréable à visionner. Cependant, je trouve qu'il est trop focalisé sur l’Afrique. Il aurait été intéressant de continuer le documentaire en croisant la parole d’autres associations sur d’autres continents pour toucher les particularités des migrations.
Hounmenou Madogni, étudiant en géographie.