Audiovisuel : les films
Retour aux lettres - Retour à la lettre B
Biotiful Planète : La Nouvelle-Calédonie / Philippe Touranchau, 2006
La Nouvelle-Calédonie est le sujet du premier documentaire de Biotiful Planète (saison 1) réalisé par Philippe Touranchau et présenté par Séverine Ferrer. C’est un documentaire réalisé sur la faune et la flore de la Nouvelle-Calédonie. L’ensemble de ses îles est une réserve de biodiversité reconnue par le WWF comme les plus précieuses au monde avec des espèces presque uniques. En moins de deux siècles, l’homme a tout bouleversé. Ce documentaire est composé principalement d’analyses des scientifiques qui travaillent dans le domaine de l’environnement et des sciences de la vie et de la terre et d’interviews des associations qui luttent pour la sauvegarde de l’environnement. Ces interviews sont utiles pour comprendre chaque sujet abordé.
Le film a pour but de nous montrer les dégâts de l’action de l’homme sur cet environnement en mettant l’accent sur certaines actions de l’homme. Ainsi, le puffin, un oiseau pélagique qui vient nicher dans un terrier tous les soirs est menacé en mer comme sur la terre. Son habitat est considérablement réduit par le lotissement. Aussi, sur l’îlot Leprédoure, la disparition des espèces très rare comme le Pittosporum tanianum. Notamment, le cagou, l’oiseau emblème de la Nouvelle-Calédonie a failli disparaître dans les années 80 suite à des menaces qui pèsent sur cette population d’oiseaux qui ne volent pas. Par ailleurs pour les perruches d’Ouvéa, la population est tombée à son niveau le plus bas. Toutes ces espèces endémiques sont menacées par des espèces introduites par l’homme. Ces espèces introduites provoquent des ravages en changeant l’écosystème. La forêt éprouve toutes les difficultés à se régénérer.
Ce film nous montre que l’exploitation du nickel représente une menace majeure pour l’environnement calédonien. En effet, elle sacrifie la végétation sur des kilomètres carrés. Cette végétation d’origine laisse place à une végétation pauvre qui s’enflamme à la première étincelle.
Néanmoins dans le plus lagon du monde, grâce au service de l’environnement par ces missions de protection, de sensibilisation et d’information, d’aménagement et d’accompagnement des scientifiques, les espèces sont pour le moment à l’abri de tout prédateur. Mais combien de temps cela peut-il durer vu la pression de l’homme ?
A travers ce film, nous voyons que l’impact de l’homme sur l’environnement est trop fort et contribue à des réductions de la biodiversité en Nouvelle-Calédonie. C’est un documentaire très intéressant car il met en exergue le travail des scientifiques sur l’environnement. Par exemple sur l’îlot Leprédoure, c’est grâce au botaniste Bernard Suprin que l’espèce Pittosporum tanianum, une espèce qu’on ne trouve que sur cet ilot et nulle part ailleurs dans le monde dont deux pieds seulement ont été découverts dans les années 80, a été multipliée. Et aujourd’hui, on peut trouver plusieurs pieds.
Ce film est utile puisqu’il nous montre comment l’homme détruit progressivement son environnement pour s’exposer aux conséquences du réchauffement climatique. Aujourd’hui nous ne pouvons plus dire que l’homme n’est pas responsable du changement qui s’observe dans son environnement. Mais à l’exemple du lagon tout n’est pas perdu. On peut encore renverser la situation.
Hounmenou Madogni, étudiant en géographie
Retour aux lettres - Retour à la lettre B
Biotiful Planète : La Nouvelle-Calédonie / Philippe Touranchau, 2006
La Nouvelle-Calédonie est le sujet du premier documentaire de Biotiful Planète (saison 1) réalisé par Philippe Touranchau et présenté par Séverine Ferrer. C’est un documentaire réalisé sur la faune et la flore de la Nouvelle-Calédonie. L’ensemble de ses îles est une réserve de biodiversité reconnue par le WWF comme les plus précieuses au monde avec des espèces presque uniques. En moins de deux siècles, l’homme a tout bouleversé. Ce documentaire est composé principalement d’analyses des scientifiques qui travaillent dans le domaine de l’environnement et des sciences de la vie et de la terre et d’interviews des associations qui luttent pour la sauvegarde de l’environnement. Ces interviews sont utiles pour comprendre chaque sujet abordé.
Le film a pour but de nous montrer les dégâts de l’action de l’homme sur cet environnement en mettant l’accent sur certaines actions de l’homme. Ainsi, le puffin, un oiseau pélagique qui vient nicher dans un terrier tous les soirs est menacé en mer comme sur la terre. Son habitat est considérablement réduit par le lotissement. Aussi, sur l’îlot Leprédoure, la disparition des espèces très rare comme le Pittosporum tanianum. Notamment, le cagou, l’oiseau emblème de la Nouvelle-Calédonie a failli disparaître dans les années 80 suite à des menaces qui pèsent sur cette population d’oiseaux qui ne volent pas. Par ailleurs pour les perruches d’Ouvéa, la population est tombée à son niveau le plus bas. Toutes ces espèces endémiques sont menacées par des espèces introduites par l’homme. Ces espèces introduites provoquent des ravages en changeant l’écosystème. La forêt éprouve toutes les difficultés à se régénérer.
Ce film nous montre que l’exploitation du nickel représente une menace majeure pour l’environnement calédonien. En effet, elle sacrifie la végétation sur des kilomètres carrés. Cette végétation d’origine laisse place à une végétation pauvre qui s’enflamme à la première étincelle.
Néanmoins dans le plus lagon du monde, grâce au service de l’environnement par ces missions de protection, de sensibilisation et d’information, d’aménagement et d’accompagnement des scientifiques, les espèces sont pour le moment à l’abri de tout prédateur. Mais combien de temps cela peut-il durer vu la pression de l’homme ?
A travers ce film, nous voyons que l’impact de l’homme sur l’environnement est trop fort et contribue à des réductions de la biodiversité en Nouvelle-Calédonie. C’est un documentaire très intéressant car il met en exergue le travail des scientifiques sur l’environnement. Par exemple sur l’îlot Leprédoure, c’est grâce au botaniste Bernard Suprin que l’espèce Pittosporum tanianum, une espèce qu’on ne trouve que sur cet ilot et nulle part ailleurs dans le monde dont deux pieds seulement ont été découverts dans les années 80, a été multipliée. Et aujourd’hui, on peut trouver plusieurs pieds.
Ce film est utile puisqu’il nous montre comment l’homme détruit progressivement son environnement pour s’exposer aux conséquences du réchauffement climatique. Aujourd’hui nous ne pouvons plus dire que l’homme n’est pas responsable du changement qui s’observe dans son environnement. Mais à l’exemple du lagon tout n’est pas perdu. On peut encore renverser la situation.
Hounmenou Madogni, étudiant en géographie