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Activités : 2010


Les activités de la cartothèque - Du 22 février au 18 mars 2010, la Cartothèque a accueilli un stagiaire : interview et résultats

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
Je m’appelle Thomas, et je suis bibliothécaire stagiaire, en poste à l’Institut de géographie depuis novembre 2009. En parallèle, je vais à l’ENSSIB (Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques), à Lyon, pour être formé aux bases de mon métier. Ce cursus, qui traite par exemple du catalogage, de la constitution de fonds et de collections, de l’encadrement d’une équipe ou de la sociologie des publics, etc., durera jusqu’en novembre 2010.

Quel a été le but de votre stage à la Cartothèque ?
Dans le cadre de ma formation ENSSIB et de ma prise de poste, je dois construire une offre de formation à destination des M1, puis, à moyen terme, des doctorants de l’Institut de géographie. L’objet de mon stage était d’évaluer les besoins de formation à la recherche documentaire des étudiants de Paris 8, afin de transposer mes résultats à l’Institut de géographie. Je suis donc venu à la Cartothèque pour bénéficier de son expertise et de son expérience. De plus, elle est associée à un SCD très dynamique et novateur en matière de formation des usagers. Dans un premier temps, il me fallait percevoir leurs besoins de formation et cibler les ressources documentaires spécifiques aux géographes.

J’ai mis au point un questionnaire plutôt technique avec des questions de recherche documentaire assez précises, et je l’ai envoyé par mail aux étudiants de L3, M1 et M2. J’ai récolté une quarantaine de réponses. J’espère qu’au travers du questionnaire, les étudiants auront compris que la recherche documentaire ne s’improvise pas et que Google n’est peut-être pas le seul outil de recherche possible.

Quelques résultats extraits du rapport de stage :

* à propos de la particularité de la géographie :
Dans la mesure où cette formation s’adresse à des géographes, nous souhaiterions intégrer une forte dominante géographique. Las ! ce désir est d’autant plus difficile à satisfaire que la spécialité en question se caractérise par une porosité épistémologique particulièrement importante : de la géographie humaine à la géographie physique, la géographie contemporaine est un paysage particulièrement varié [… ]. Si bien que le « géographe physique » ne se servira pas des mêmes outils que le « géographe humain ». [… ] D’autre part, les géographes interrogés mettent l’accent sur la connaissance approfondie du terrain d’étude bien plus que sur une recherche documentaire exhaustive.

* sur le questionnaire :
Ainsi, au regard de ces résultats, il semble que l’on puisse tirer comme principale conclusion que les étudiants de Master ont besoin d’une formation à la recherche documentaire, et ce, quand bien même ils auraient déjà eu l’occasion d’en recevoir une. En effet, le grand principe pédagogique restant la répétition, il n’est pas incongru de penser qu’ils retiendront de cette formation davantage que ce qu’ils en ont retenu précédemment…