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Rencontre avec Monica Vieira Castro, monitrice et doctorante au département de géographie
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
Je m’appelle Monica Castro. Je suis en 3ème année de thèse au LADYSS. Je travaille sur "La déprise agricole et les incendies de forêt dans le nord-ouest portugais". Je suis également monitrice : je donne des cours aux étudiants de L2 sur la géographie régionale du Portugal. Au 2nd semestre, j’assure, conjointement avec Emilie Crémin, un cours intitulé "Risques et inégalités : milieux sensibles et contraintes humaines".
La recherche documentaire tient-elle une place importante dans votre travail ?
Bien sûr ! Je fais des recherches pour mes cours, afin d’obtenir des articles scientifiques, des statistiques et de la cartographie. En M2, j’avais déjà fait de nombreuses recherches pour trouver ce qui a été publié sur le même sujet que ma thèse actuelle. De nouveaux articles étant publiés en permanence, je cherche à mettre à jour mes informations, dans le contexte français. Ceci dit, je privilégie les ouvrages portugais. Je consulte essentiellement des thèses, et je rapporte de mes enquêtes de terrain des documents trouvés en archives municipales, fonds local de bibliothèques, associations…De la même façon, je rapporte aussi des cartes achetées sur place, des articles de presse et des ouvrages techniques.
A quels outils avez-vous recours pour effectuer vos recherches documentaires ?
Sur Internet, je consulte des sites d’archives ouvertes tels que Revue.org, Cairn, HAL. Et j’utilise aussi le catalogue de notre BU, ainsi que le Sudoc bien sûr.
Dans quelles bibliothèques ou cartothèques vous êtes-vous déjà rendue pour consulter des ouvrages, dans le cadre de votre thèse ?
Mis à part la BU de Paris 8 et la Cartothèque, je vais à l’Institut de géographie (Paris IV). La bibliothèque municipale de Bobigny possède des abonnements attractifs à des revues scientifiques dans les domaines de la sociologie, de l’économie, de la philosophie… Je me réfugie parfois pour travailler à la médiathèque du Bourget qui a des horaires d’ouverture intéressants, y compris le dimanche. Enfin, je me rends de temps en temps à "Via le monde", une structure publique créée par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis. On y trouve des revues de presse faites par des documentalistes sur les sciences de l’environnement.
Quel usage faites-vous de la cartothèque ?
Je fréquente très souvent la Cartothèque, ne serait-ce que pour me tenir au courant de leurs nouveautés. J’y emprunte des cartes pour ma thèse et le monitorat auprès des L2. J’ai aussi recours aux fonds de carte qui y sont mis à disposition, pour donner des exercices aux étudiants.
Quelle serait selon vous la cartothèque idéale ?
Il est vrai que Paris 8 dispose d’une belle cartothèque, mais j’y verrais tout de même quelques améliorations, comme le fait de présenter de grandes tables pour étaler les cartes ou d’avoir un seul espace (au lieu de plusieurs salles) équipé de plus d’ordinateurs. A ce propos, à l’heure du numérique, il serait bien d’offrir la possibilité de consulter des cartes du monde entier sur informatique. On pourrait aussi imaginer que des logiciels d’exploitation de données cartographiques soient mis à disposition sur place (SIG, Google Map, Google Earth…). Enfin, j’imagine que des atlas interactifs pourraient être très utiles : par exemple, pour obtenir en un clic la densité de population de n’importe quel lieu.
Mars 2010
Rencontre avec Monica Vieira Castro, monitrice et doctorante au département de géographie
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
Je m’appelle Monica Castro. Je suis en 3ème année de thèse au LADYSS. Je travaille sur "La déprise agricole et les incendies de forêt dans le nord-ouest portugais". Je suis également monitrice : je donne des cours aux étudiants de L2 sur la géographie régionale du Portugal. Au 2nd semestre, j’assure, conjointement avec Emilie Crémin, un cours intitulé "Risques et inégalités : milieux sensibles et contraintes humaines".
La recherche documentaire tient-elle une place importante dans votre travail ?
Bien sûr ! Je fais des recherches pour mes cours, afin d’obtenir des articles scientifiques, des statistiques et de la cartographie. En M2, j’avais déjà fait de nombreuses recherches pour trouver ce qui a été publié sur le même sujet que ma thèse actuelle. De nouveaux articles étant publiés en permanence, je cherche à mettre à jour mes informations, dans le contexte français. Ceci dit, je privilégie les ouvrages portugais. Je consulte essentiellement des thèses, et je rapporte de mes enquêtes de terrain des documents trouvés en archives municipales, fonds local de bibliothèques, associations…De la même façon, je rapporte aussi des cartes achetées sur place, des articles de presse et des ouvrages techniques.
A quels outils avez-vous recours pour effectuer vos recherches documentaires ?
Sur Internet, je consulte des sites d’archives ouvertes tels que Revue.org, Cairn, HAL. Et j’utilise aussi le catalogue de notre BU, ainsi que le Sudoc bien sûr.
Dans quelles bibliothèques ou cartothèques vous êtes-vous déjà rendue pour consulter des ouvrages, dans le cadre de votre thèse ?
Mis à part la BU de Paris 8 et la Cartothèque, je vais à l’Institut de géographie (Paris IV). La bibliothèque municipale de Bobigny possède des abonnements attractifs à des revues scientifiques dans les domaines de la sociologie, de l’économie, de la philosophie… Je me réfugie parfois pour travailler à la médiathèque du Bourget qui a des horaires d’ouverture intéressants, y compris le dimanche. Enfin, je me rends de temps en temps à "Via le monde", une structure publique créée par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis. On y trouve des revues de presse faites par des documentalistes sur les sciences de l’environnement.
Quel usage faites-vous de la cartothèque ?
Je fréquente très souvent la Cartothèque, ne serait-ce que pour me tenir au courant de leurs nouveautés. J’y emprunte des cartes pour ma thèse et le monitorat auprès des L2. J’ai aussi recours aux fonds de carte qui y sont mis à disposition, pour donner des exercices aux étudiants.
Quelle serait selon vous la cartothèque idéale ?
Il est vrai que Paris 8 dispose d’une belle cartothèque, mais j’y verrais tout de même quelques améliorations, comme le fait de présenter de grandes tables pour étaler les cartes ou d’avoir un seul espace (au lieu de plusieurs salles) équipé de plus d’ordinateurs. A ce propos, à l’heure du numérique, il serait bien d’offrir la possibilité de consulter des cartes du monde entier sur informatique. On pourrait aussi imaginer que des logiciels d’exploitation de données cartographiques soient mis à disposition sur place (SIG, Google Map, Google Earth…). Enfin, j’imagine que des atlas interactifs pourraient être très utiles : par exemple, pour obtenir en un clic la densité de population de n’importe quel lieu.
Mars 2010