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Rencontre avec Morgane Mazeron, étudiante en master 2

Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs en quelques mots ?
Je suis étudiante en Master 2 Recherche de Géographie. Après un Master 1 axé sur la Sibérie, j’ai choisi de travailler cette année sur la notion d’enclavement.

La recherche documentaire tient-elle une place importante dans votre travail ?
Bien sûr. Et elle est incontournable !
Je recherche non seulement ce qui a déjà été publié sur mon sujet, mais aussi sur ce qui s’en rapproche. J’essaie de pêcher des textes et des idées dans diverses disciplines (géographie, mais aussi sociologie, philosophie, histoire…), dans la presse et dans la littérature.
J’élabore une première bibliographie dès la définition du sujet. Ensuite, je la complète quotidiennement, au fil de mes recherches.

A quels outils avez-vous recours pour effectuer vos recherches documentaires ?
Le catalogue de la Bibliothèque Universitaire apporte déjà beaucoup et permet des recherches multidisciplinaires par mots clefs.
Sur le site Internet de la BU, on peut aussi trouver de nombreux liens vers diverses bases de données (Sudoc, Gallica, Jstor…). J’ai « déniché » beaucoup d’articles par ce biais-là.
Je regarde aussi régulièrement sur les sites de Géographie (Géoconfluences, Géocarrefour, Cybergéo…).
Mais, pour être honnête, j’adore fouiller dans les rayonnages au hasard. On trouve alors beaucoup de matière à réflexion (que la recherche par mots clefs ne nous permettrait pas de découvrir).
Je suis aussi à l’écoute des conseils de mon entourage et n’hésite pas à « éplucher » les bibliographies des auteurs.

Dans quelles bibliothèques ou cartothèques vous êtes-vous déjà rendue pour consulter des ouvrages, dans le cadre de votre Master ?
Je vais surtout à la BU et à la cartothèque de Paris 8, essentiellement pour des raisons pratiques.

Quel usage faites-vous de la cartothèque ?
J’emprunte régulièrement des cartes (mais aussi des atlas thématiques) et systématiquement lorsque je pars sur le terrain. J’en ai aussi rapporté une du Baïkal pour agrémenter le fonds documentaire de la cartothèque.
Les cartes disponibles à l’Université me servent parfois de base à la réalisation de nouvelles cartes.

Quelle serait selon vous la cartothèque idéale ?
La cartothèque idéale ? Elle aurait un fonds de cartes couvrant tous les recoins de la planète, à différentes échelles, à différentes époques. Elle comporterait divers types de cartes (topographiques, géologiques…), accessibles en format papier et en format numérique et consultables du monde entier.
Attention, ne misons pas tout sur l’immatériel. Sur le terrain (et pour une meilleure lisibilité), rien de mieux qu’une bonne carte papier (éventuellement imperméabilisée).

Juillet 2010