Retour - Métiers de la géographie
Rencontre avec Antoine Da Lage, organisateur de la journée des métiers de géographie
La dernière Journée des Métiers a eu lieu le 5 mars 2014. Comment les prépares-tu ?
Sur le long terme, j'essaye de maintenir à jour mon fichier des anciens étudiants. Je les interroge : qu'avez-vous fait après être allé chez nous ? Chaque année, j'obtiens une dizaine de métiers nouveaux.
Pour la Journée, je sélectionne des types de métier qui doivent être représentés.
Deux mois avant la date, j'envoie un mel aux anciens intervenants et à mes nouveaux contacts pour savoir s'ils sont d'accord pour intervenir et à quel moment de la journée.
Je les case alors dans un tableau vierge de demi-heure en demi-heure. Je réévalue ce pré-programme si je m'aperçois qu'il y a trop ou pas assez de cartographes, d'environnementalistes etc... et je fais de nouvelles relances.
Peu ne répondent pas et les contacts sont toujours excellents.
En matière de suivi des anciens étudiants, Vincent Godard, responsable du master Géomatique, sait ce que tous sont devenus. C'est à peu près le cas dans le master ECCE. Le suivi est plus délicat pour les masters recherche. Quant aux étudiants de licence, ceux qui sont arrivés en L3 répondent à mes mels au contraire de ceux qui ont abandonné leurs études de géographie.
Comment se déroule cette journée ?
Les premières années, on a pensé à faire des stands mais les intervenants étaient bloqués toute la journée. Beaucoup viennent entre deux rendez-vous ou en fin de journée donc notre principe est une suite de témoignages d'une demi-heure. L'intervenant fait un témoignage oral de 15 minutes (sans powerpoint ou autres) puis répond aux questions avant de céder sa place au suivant.
Leur cursus sont divers : certains ont fait toute leur scolarité chez nous, de la L1 au master. D'autres sont arrivés en master, d'autres ont fait une licence chez nous et autre chose ensuite. Cette année, nous avions un intervenant qui a arrêté après sa licence et a trouvé un emploi.
L'idée est de montrer qu'avoir un parcours universitaire chaotique n'empêche nullement de trouver un métier. Le succès de l'intervention dépend de l'originalité du métier et de la tchatche de l'intervenant. Certains d'entre eux ont des métiers diablement intéressants, en France ou à l'étranger.
Les questions du public portent sur le détail du métier ou sur une demande de stage selon les motivations : découverte pour les licence 1, débouché professionnel pour les licence 3.
As-tu de bons retours ?
Des intervenants, oui. Certains reviennent régulièrement et avec plaisir.
Pour les étudiants, j'ai remarqué que souvent, les étudiants de master regrettent de n'avoir pas assisté à la Journée de l'année précédente. En Licence 1, ils viennent par curiosité et parce que parfois les enseignants leur réclament des compte rendus. En Licence 2 et Licence 3, leur demande porte sur les stages. Il serait bon que les étudiants assistent à ces Journées d'information aux métiers en comprenant qu'elles leur serviront pour leur avenir.
Comme nous programmons cette Journée en fonction du salon postbac, nous avons aussi des lycéens et leurs parents.
Cette Journée a trois objectifs :
Montrer qu'étudier la géographie à Paris 8 permet d'obtenir un métier original et intéressant
Aider les étudiants dans leur orientation : quel choix de master, de stage etc.
Aider les lycéens à se décider
Un quatrième objectif est de recruter des chargés de cours pour les masters auprès des intervenants.
Voici trois photos souvenirs :
Illustration 1 - illustration 2 - illustration 3
Avril 2014
Rencontre avec Antoine Da Lage, organisateur de la journée des métiers de géographie
La dernière Journée des Métiers a eu lieu le 5 mars 2014. Comment les prépares-tu ?
Sur le long terme, j'essaye de maintenir à jour mon fichier des anciens étudiants. Je les interroge : qu'avez-vous fait après être allé chez nous ? Chaque année, j'obtiens une dizaine de métiers nouveaux.
Pour la Journée, je sélectionne des types de métier qui doivent être représentés.
Deux mois avant la date, j'envoie un mel aux anciens intervenants et à mes nouveaux contacts pour savoir s'ils sont d'accord pour intervenir et à quel moment de la journée.
Je les case alors dans un tableau vierge de demi-heure en demi-heure. Je réévalue ce pré-programme si je m'aperçois qu'il y a trop ou pas assez de cartographes, d'environnementalistes etc... et je fais de nouvelles relances.
Peu ne répondent pas et les contacts sont toujours excellents.
En matière de suivi des anciens étudiants, Vincent Godard, responsable du master Géomatique, sait ce que tous sont devenus. C'est à peu près le cas dans le master ECCE. Le suivi est plus délicat pour les masters recherche. Quant aux étudiants de licence, ceux qui sont arrivés en L3 répondent à mes mels au contraire de ceux qui ont abandonné leurs études de géographie.
Comment se déroule cette journée ?
Les premières années, on a pensé à faire des stands mais les intervenants étaient bloqués toute la journée. Beaucoup viennent entre deux rendez-vous ou en fin de journée donc notre principe est une suite de témoignages d'une demi-heure. L'intervenant fait un témoignage oral de 15 minutes (sans powerpoint ou autres) puis répond aux questions avant de céder sa place au suivant.
Leur cursus sont divers : certains ont fait toute leur scolarité chez nous, de la L1 au master. D'autres sont arrivés en master, d'autres ont fait une licence chez nous et autre chose ensuite. Cette année, nous avions un intervenant qui a arrêté après sa licence et a trouvé un emploi.
L'idée est de montrer qu'avoir un parcours universitaire chaotique n'empêche nullement de trouver un métier. Le succès de l'intervention dépend de l'originalité du métier et de la tchatche de l'intervenant. Certains d'entre eux ont des métiers diablement intéressants, en France ou à l'étranger.
Les questions du public portent sur le détail du métier ou sur une demande de stage selon les motivations : découverte pour les licence 1, débouché professionnel pour les licence 3.
As-tu de bons retours ?
Des intervenants, oui. Certains reviennent régulièrement et avec plaisir.
Pour les étudiants, j'ai remarqué que souvent, les étudiants de master regrettent de n'avoir pas assisté à la Journée de l'année précédente. En Licence 1, ils viennent par curiosité et parce que parfois les enseignants leur réclament des compte rendus. En Licence 2 et Licence 3, leur demande porte sur les stages. Il serait bon que les étudiants assistent à ces Journées d'information aux métiers en comprenant qu'elles leur serviront pour leur avenir.
Comme nous programmons cette Journée en fonction du salon postbac, nous avons aussi des lycéens et leurs parents.
Cette Journée a trois objectifs :
Montrer qu'étudier la géographie à Paris 8 permet d'obtenir un métier original et intéressant
Aider les étudiants dans leur orientation : quel choix de master, de stage etc.
Aider les lycéens à se décider
Un quatrième objectif est de recruter des chargés de cours pour les masters auprès des intervenants.
Voici trois photos souvenirs :
Illustration 1 - illustration 2 - illustration 3
Avril 2014