Activités : 2010
Les activités de la cartothèque - Aperçu sur nos activités d'été et d'automne 2010
De multiples tâches ont occupé Marine Valois, telles que l’installation de nouveaux présentoirs pour les nouveautés, le reclassement de nombreuses cartes, un résumé sur l’utilisation optimisée de Google, la préparation de l’exposition sur les Cévennes, l’apprentissage du service Rue des facs en tant que nouvelle correspondante… en plus de ses fonctions de responsable du prêt et de l'information aux lecteurs.
Quant à Nathalie Rigaud, elle a profité de juin et juillet, périodes propices aux rangements d'envergure, pour saisir dans le catalogue, découper et ranger une centaine de cartes roulées offertes en don. Elles encombrent désormais les tiroirs, leur intérêt tend vers zéro mais parce que "tout document finit toujours par trouver son lecteur", elles sont là pour les prochaines décennies.
En dehors de ces taches ponctuelles ou régulières, nous nous sommes lancées dans d'autres projets.
Ainsi, en ce début de semestre, nous avons eu à cœur de faire connaître la Cartothèque dans l’université. Cela s’est traduit par l’impression de dépliants sur lesquels figure notre Guide du lecteur. Nous les avons mis à disposition à l’accueil de l’université, et distribués dans les différents départements de l’UFR TES et en Histoire. Nous avons également organisé des visites de la Cartothèque, à destination des étudiants et des bibliothécaires de la BU.
La Cartothèque a mis en place une liste de diffusion à destination des étudiants. Au moment de leur inscription, nous leur demandons s’ils acceptent de recevoir par mail des informations nous concernant. Cela nous permet de les avertir d’éventuels changements d’horaires et de la parution de notre journal.
Nous participons aussi à CartoMundi dont nous attendons beaucoup. Ce projet international vise à signaler les collections d’un maximum de cartothèques via des tableaux d’assemblage (voir n° d’Octobre 2010. Marine Valois est en train de travailler sur une série de cartes de l’Europe centrale. Ce travail de titan servira ensuite aux autres cartothèques.
Un projet nous tient particulièrement à coeur. Il est appelé "dépouillement" dans le jargon de la documentation et s'il est moins affriolant que son nom, il est pour nous d'une grande utilité.
Pour résumer, nous avons constaté que la Cartothèque possède des ressources insoupçonnées car contenues dans d'autres documents.
Prenons l'exemple des cartes qui composent un atlas des éditions Autrement : il n'existe pas de table des cartes et il faut donc feuilleter l'atlas pour les retrouver. Bien plus, la référence de cet atlas existe dans notre catalogue avec ses titre, année d'édition, éditeur, etc. sans le détail de son contenu.
C'est pourquoi nous avons conçu et mis en place un programme informatique qui permet la saisie et la consultation de ces données. Le détail de cette opération est donnée ici.
Pour l'instant, nous référençons lentement mais sûrement les Atlas Autrement, les dossiers de la Documentation Française et les cartes thématiques intéressantes des atlas généraux. Le résultat est visible dans la recherche sur le catalogue général. Le titre de la carte est complété par ses dimensions, sa page dans l'atlas, etc. et s'il existe, le lien pour la consulter en ligne.
Marine continue à présenter ce projet individuellement aux lecteurs(étudiants et enseignants) et nous sommes évidemment intéressées par des retours d'expérience.
Enfin et pour achever cette présentation d'activités, n'oublions pas la préparation de ce journal.
C'est un exercice intellectuel très enrichissant. Non seulement le journal est un élément d'autoformation professionnelle mais encore il nous oblige à prendre du recul sur nos pratiques.
Dans quelque travail que ce soit, enseignement inclus, la routine conduit insidieusement à répéter les mêmes gestes et à appliquer les mêmes (paresseux ?) raisonnements. On fait ainsi parce qu'on a toujours fait ainsi et rares sont les occasions de remise en question.
Se donner la contrainte de rédiger quatre petits articles par mois est vivifiant. D'autres pratiques surgissent car ailleurs, ils font autrement. Le recul offre une perspective plus globale, la cartothèque se trouve davantage liée aux autres cartothèques et aux attentes de ses lecteurs.
Notre conseil : faites-le ! Créez une publication régulière qui touche à vos pratiques les plus quotidiennes et celles-ci vous apparaîtront sous un autre jour.
Décembre 2010
Les activités de la cartothèque - Aperçu sur nos activités d'été et d'automne 2010
De multiples tâches ont occupé Marine Valois, telles que l’installation de nouveaux présentoirs pour les nouveautés, le reclassement de nombreuses cartes, un résumé sur l’utilisation optimisée de Google, la préparation de l’exposition sur les Cévennes, l’apprentissage du service Rue des facs en tant que nouvelle correspondante… en plus de ses fonctions de responsable du prêt et de l'information aux lecteurs.
Quant à Nathalie Rigaud, elle a profité de juin et juillet, périodes propices aux rangements d'envergure, pour saisir dans le catalogue, découper et ranger une centaine de cartes roulées offertes en don. Elles encombrent désormais les tiroirs, leur intérêt tend vers zéro mais parce que "tout document finit toujours par trouver son lecteur", elles sont là pour les prochaines décennies.
En dehors de ces taches ponctuelles ou régulières, nous nous sommes lancées dans d'autres projets.
Ainsi, en ce début de semestre, nous avons eu à cœur de faire connaître la Cartothèque dans l’université. Cela s’est traduit par l’impression de dépliants sur lesquels figure notre Guide du lecteur. Nous les avons mis à disposition à l’accueil de l’université, et distribués dans les différents départements de l’UFR TES et en Histoire. Nous avons également organisé des visites de la Cartothèque, à destination des étudiants et des bibliothécaires de la BU.
La Cartothèque a mis en place une liste de diffusion à destination des étudiants. Au moment de leur inscription, nous leur demandons s’ils acceptent de recevoir par mail des informations nous concernant. Cela nous permet de les avertir d’éventuels changements d’horaires et de la parution de notre journal.
Nous participons aussi à CartoMundi dont nous attendons beaucoup. Ce projet international vise à signaler les collections d’un maximum de cartothèques via des tableaux d’assemblage (voir n° d’Octobre 2010. Marine Valois est en train de travailler sur une série de cartes de l’Europe centrale. Ce travail de titan servira ensuite aux autres cartothèques.
Un projet nous tient particulièrement à coeur. Il est appelé "dépouillement" dans le jargon de la documentation et s'il est moins affriolant que son nom, il est pour nous d'une grande utilité.
Pour résumer, nous avons constaté que la Cartothèque possède des ressources insoupçonnées car contenues dans d'autres documents.
Prenons l'exemple des cartes qui composent un atlas des éditions Autrement : il n'existe pas de table des cartes et il faut donc feuilleter l'atlas pour les retrouver. Bien plus, la référence de cet atlas existe dans notre catalogue avec ses titre, année d'édition, éditeur, etc. sans le détail de son contenu.
C'est pourquoi nous avons conçu et mis en place un programme informatique qui permet la saisie et la consultation de ces données. Le détail de cette opération est donnée ici.
Pour l'instant, nous référençons lentement mais sûrement les Atlas Autrement, les dossiers de la Documentation Française et les cartes thématiques intéressantes des atlas généraux. Le résultat est visible dans la recherche sur le catalogue général. Le titre de la carte est complété par ses dimensions, sa page dans l'atlas, etc. et s'il existe, le lien pour la consulter en ligne.
Marine continue à présenter ce projet individuellement aux lecteurs(étudiants et enseignants) et nous sommes évidemment intéressées par des retours d'expérience.
Enfin et pour achever cette présentation d'activités, n'oublions pas la préparation de ce journal.
C'est un exercice intellectuel très enrichissant. Non seulement le journal est un élément d'autoformation professionnelle mais encore il nous oblige à prendre du recul sur nos pratiques.
Dans quelque travail que ce soit, enseignement inclus, la routine conduit insidieusement à répéter les mêmes gestes et à appliquer les mêmes (paresseux ?) raisonnements. On fait ainsi parce qu'on a toujours fait ainsi et rares sont les occasions de remise en question.
Se donner la contrainte de rédiger quatre petits articles par mois est vivifiant. D'autres pratiques surgissent car ailleurs, ils font autrement. Le recul offre une perspective plus globale, la cartothèque se trouve davantage liée aux autres cartothèques et aux attentes de ses lecteurs.
Notre conseil : faites-le ! Créez une publication régulière qui touche à vos pratiques les plus quotidiennes et celles-ci vous apparaîtront sous un autre jour.
Décembre 2010