Activités : 2011
Les activités de la cartothèque - Bilan de l'année universitaire
La fréquentation de la cartothèque croît d'année en année. Sans doute faut-il y voir les résultats de notre "campagne d'information" : diffusion dans l'université d'un topo rédigé par Marine à propos de nos services, visites organisées pour le personnel de la BU et d'autres départements, mise en place d'un lien vers la cartothèque sur le nouveau site de l'université, etc.
En revanche, le nombre de prêts à domicile (733) a baissé par rapport à l'année dernière (997), année exceptionnelle. Cependant, comparé avec les années précédent 2009, il augmente nettement. Le déficit de prêt entre 2010 et 2011 est-il dû à une moindre utilisation des cartes dans l'enseignement ? Il semble que oui car les cartes empruntées par les enseignants pour leurs cours et celles consultées sur place et à domicile, ont vu aussi leur nombre diminuer. En revanche, l'utilisation des photos a progressé très nettement.
204 lecteurs se sont inscrits cette année contre 191 en 2009. L'évolution sur 10 ans est intéressante. Retenons que le nombre de lecteurs augmente peu à peu sans atteindre toutefois les chiffres du début de la décennie. Le lien avec la baisse du nombre d'étudiants est flagrant. Là encore nous observons que la cartothèque touche désormais d'autres lecteurs que les seuls géographes.
D'autres pratiques restent stables ou augmentent : l'étude sur place des documents qui ne sont pas empruntables : atlas, dictionnaires, photos, mémoires de master / l'utilisation des deux ordinateurs de la salle de lecture.
La cartothèque continue à être LE lieu de ressources pour s'informer des enseignants, du matériel, des salles, de tout et de n'importe quoi, ce qui est parfois exaspérant.
Un autre chiffre plus original renvoie à la fréquentation de la cartothèque en tant qu'espace virtuel : son site internet a reçu plus de 6500 visites (pour 19 000 pages du site vues). Les différents numéros de notre journal mensuel ont été lus, au total, 1382 fois.
Notons enfin que les nouveaux fonds : biodiversité et DVD documentaire empruntables à domicile, ont déjà leurs utilisateurs.
Un bilan en demi teinte donc qui reflète pour partie la diminution du nombre d'étudiants, pour une autre, l'évolution de l'enseignement de la géographie, à quoi on peut ajouter celle de la documentation.
Quels sont les services que peut offrir une cartothèque à l'heure de la numérisation ? A-t-on encore besoin de cartes papier quand la cartographie repose sur les SIG ? Est-ce le rôle de la cartothèque d'offrir des données numériques ? Faut-il se procurer les budgets nécessaires ? S'en remettre à la BU ?
Ces questions et bien d'autres, nous nous les posons. Elles touchent plus largement à la mutation des services de documentation, (et pourraient d'ailleurs concerner aussi celle de l'enseignement). Comme nous n'avons pas de réponses, nous avons choisi de valoriser les collections.
Plutôt qu'une gestion comptable des documents, une gestion qualitative. Ne pas se contenter d'ouvrir le tiroir des cartes de la végétation pour sortir celle que l'enseignant a indiqué à l'étudiant mais savoir ce qu'est une carte de la végétation, ses limites, son évolution, ses équivalents numériques etc... Cela exige de s'approprier son fonds, de le mettre en valeur, de se former constamment en recherche documentaire, de s'appuyer sur d'autres professionnels, de prendre du recul, de rédiger et diffuser l'information (journal, visites) au-delà du seul département de géographie, de lancer des projets et enfin, - ce qui est le plus difficile ! - de tenter d'impliquer les enseignants.
En prenant de plus haut, quel surprenant paradoxe que la géographie, discipline pleinement concernée par les sujets ô combien d'actualités de l'écologie, du développement durable, de l'aménagement des territoires, et formation offrant d'innombrables débouchés professionnels soit en perte de vitesse.
Les bilans servent à cela : constater puis réagir. A suivre donc...
Juillet 2011
Les activités de la cartothèque - Bilan de l'année universitaire
La fréquentation de la cartothèque croît d'année en année. Sans doute faut-il y voir les résultats de notre "campagne d'information" : diffusion dans l'université d'un topo rédigé par Marine à propos de nos services, visites organisées pour le personnel de la BU et d'autres départements, mise en place d'un lien vers la cartothèque sur le nouveau site de l'université, etc.
En revanche, le nombre de prêts à domicile (733) a baissé par rapport à l'année dernière (997), année exceptionnelle. Cependant, comparé avec les années précédent 2009, il augmente nettement. Le déficit de prêt entre 2010 et 2011 est-il dû à une moindre utilisation des cartes dans l'enseignement ? Il semble que oui car les cartes empruntées par les enseignants pour leurs cours et celles consultées sur place et à domicile, ont vu aussi leur nombre diminuer. En revanche, l'utilisation des photos a progressé très nettement.
204 lecteurs se sont inscrits cette année contre 191 en 2009. L'évolution sur 10 ans est intéressante. Retenons que le nombre de lecteurs augmente peu à peu sans atteindre toutefois les chiffres du début de la décennie. Le lien avec la baisse du nombre d'étudiants est flagrant. Là encore nous observons que la cartothèque touche désormais d'autres lecteurs que les seuls géographes.
D'autres pratiques restent stables ou augmentent : l'étude sur place des documents qui ne sont pas empruntables : atlas, dictionnaires, photos, mémoires de master / l'utilisation des deux ordinateurs de la salle de lecture.
La cartothèque continue à être LE lieu de ressources pour s'informer des enseignants, du matériel, des salles, de tout et de n'importe quoi, ce qui est parfois exaspérant.
Un autre chiffre plus original renvoie à la fréquentation de la cartothèque en tant qu'espace virtuel : son site internet a reçu plus de 6500 visites (pour 19 000 pages du site vues). Les différents numéros de notre journal mensuel ont été lus, au total, 1382 fois.
Notons enfin que les nouveaux fonds : biodiversité et DVD documentaire empruntables à domicile, ont déjà leurs utilisateurs.
Un bilan en demi teinte donc qui reflète pour partie la diminution du nombre d'étudiants, pour une autre, l'évolution de l'enseignement de la géographie, à quoi on peut ajouter celle de la documentation.
Quels sont les services que peut offrir une cartothèque à l'heure de la numérisation ? A-t-on encore besoin de cartes papier quand la cartographie repose sur les SIG ? Est-ce le rôle de la cartothèque d'offrir des données numériques ? Faut-il se procurer les budgets nécessaires ? S'en remettre à la BU ?
Ces questions et bien d'autres, nous nous les posons. Elles touchent plus largement à la mutation des services de documentation, (et pourraient d'ailleurs concerner aussi celle de l'enseignement). Comme nous n'avons pas de réponses, nous avons choisi de valoriser les collections.
Plutôt qu'une gestion comptable des documents, une gestion qualitative. Ne pas se contenter d'ouvrir le tiroir des cartes de la végétation pour sortir celle que l'enseignant a indiqué à l'étudiant mais savoir ce qu'est une carte de la végétation, ses limites, son évolution, ses équivalents numériques etc... Cela exige de s'approprier son fonds, de le mettre en valeur, de se former constamment en recherche documentaire, de s'appuyer sur d'autres professionnels, de prendre du recul, de rédiger et diffuser l'information (journal, visites) au-delà du seul département de géographie, de lancer des projets et enfin, - ce qui est le plus difficile ! - de tenter d'impliquer les enseignants.
En prenant de plus haut, quel surprenant paradoxe que la géographie, discipline pleinement concernée par les sujets ô combien d'actualités de l'écologie, du développement durable, de l'aménagement des territoires, et formation offrant d'innombrables débouchés professionnels soit en perte de vitesse.
Les bilans servent à cela : constater puis réagir. A suivre donc...
Juillet 2011