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Rencontre avec Alphonse Yapi-Diahou
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
Je suis professeur de géographie et membre du LADYSS dont je suis le responsable sur le site de Paris 8. Dans ce cadre, mes recherches sont essentiellement orientées vers la géographie urbaine, sur des thématiques telles que les politiques urbaines, la problématique du développement, la décentralisation et le développement. Mes terrains sont surtout en Afrique.
Au niveau des enseignements j’assure les cours suivants, en licence, master et DESU : L1 ("La géographie dans les S.H.S"), L3 ("Géographie des développements"), master2 ("Inégalités, vulnérabilités et effets de la mondialisation"), master1 (« Ville et développement »), DESU Géo-Anthropologie Critique de l’humanitaire (« les enjeux du développement »).
Avant d’être à Paris8, j’ai exercé en Côte d’Ivoire (ENS d’Abidjan, Universités de Bouaké et de Cocody) pendant plusieurs années. J’ai aussi assuré des cours à l’université de Toulouse-le- Mirail, où j’ai fait mes études.
Je suis également expert nommé par la Direction de la coopération scientifique, universitaire et de recherche, du Ministère des Affaires étrangères, pour suivre des équipes de chercheurs en Afrique, dans le cadre des programmes CORUS2 et AIRES-SUD.
La recherche documentaire tient-elle une place importante dans votre travail ?
Je me demande si je pourrais évaluer le poids de ce « OUI ». En effet, la documentation est extrêmement importante ! Que ce soit sur le volet scientifique ou le volet pédagogique d'ailleurs, puisque mes cours sont basés sur des documents, que je mets à disposition des étudiants et que nous exploitons ensemble.
A quels outils avez-vous recours pour effectuer vos recherches documentaires ?
Je vais en bibliothèque, je consulte la presse et j’utilise les NTIC. La presse me sert à capter les faits et à prendre connaissance des différents points de vue, avant de construire ma propre analyse. Je peux aussi rebondir d’une référence donnée à une autre. Grâce aux NTIC, je trouve des cartes, des textes ou des statistiques que je n’aurais pas pu trouver par ailleurs. Même si je garde un lien fort avec le papier, je consulte aussi des revues en ligne.
Quelles bibliothèques ou cartothèques fréquentez-vous ?
Je suis un lecteur de la BU de Paris 8 épisodiquement assidu : une à trois fois par semestre, j’y passe une journée entière avec mon ordinateur. C’est à 75 % pour mes besoins de chercheur, mais aussi pour y trouver des manuels dont j’extrais des passages ou des croquis pour mes étudiants. J’y emprunte parfois des DVD documentaires pour les diffuser aux L2 et M2 par exemple. Je fréquentais aussi la bibliothèque de l’IFU, avant qu’elle ne soit absorbée par l’université de Marne-la-Vallée ; de même, le centre de documentation de l’ISTED, à la Défense, et la bibliothèque de l’IRD avant qu’elle ne s’installe à Marseille. En tant qu’ancien de Toulouse Le Mirail, je me suis souvent rendu dans la BU de cette université.
Enfin, en Afrique, je vais dans les bibliothèques universitaires, surtout dans celles des départements de géographie, économie, sciences juridiques ou sociologie car les chercheurs et doctorants n’ont pas le réflexe de déposer leurs travaux dans les bibliothèques centrales.
Quel usage faites-vous de la Cartothèque ?
Outre les cartes topographiques d’Arras utilisées deux fois dans un cours de géographie urbaine, j’y emprunte surtout des cartes murales. En effet, je les trouve plus pratiques que les vidéoprojecteurs qui ont comme inconvénients la manutention et le branchement. Elles permettent à la classe d’appréhender rapidement le contexte géographique et historique du sujet traité.
La liste des dernières parutions de livres de géographie, envoyée par mail aux enseignants chaque mois, m’est bien utile, et je la transmets même à des collègues du monde entier, qui me demandent alors souvent en retour comment se procurer ces livres depuis leur pays. Mais je suis conscient de ne pas exploiter l’ensemble des ressources de la Cartothèque, principalement à cause du manque de temps : mes différentes responsabilités ont chacune leurs urgences et me laissent peu de répit.
Quelle serait selon vous la cartothèque idéale ?
Je trouve la Cartothèque actuelle de Paris 8 tout à fait satisfaisante et je ne vois pas ce que je pourrais lui demander de plus ! Parmi les fonctions que je lui connais, qui ne se limitent pas à répondre simplement aux besoins des emprunteurs, j’ai remarqué les nombreuses initiatives prises pour informer au mieux son public, notamment à travers ce journal.
Je n’ai donc pas d’attentes particulières, mais j’ai tout de même quelques idées qui pourraient être mises en place : je serais intéressé par une session de découverte des collections présentes ; des projections de photos de terrain des enseignants pourraient être organisées, ainsi que leur mise en ligne une fois légendées ; et la numérisation d’un atlas de l’Afrique datant de 1976 que je possède serait profitable car son contenu est toujours d’actualité, en certains points.
Un album de 16 photos de villes africaines prises en 2010 par A. Yapi-Diahou est à visualiser ici
Mars 2011
Rencontre avec Alphonse Yapi-Diahou
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
Je suis professeur de géographie et membre du LADYSS dont je suis le responsable sur le site de Paris 8. Dans ce cadre, mes recherches sont essentiellement orientées vers la géographie urbaine, sur des thématiques telles que les politiques urbaines, la problématique du développement, la décentralisation et le développement. Mes terrains sont surtout en Afrique.
Au niveau des enseignements j’assure les cours suivants, en licence, master et DESU : L1 ("La géographie dans les S.H.S"), L3 ("Géographie des développements"), master2 ("Inégalités, vulnérabilités et effets de la mondialisation"), master1 (« Ville et développement »), DESU Géo-Anthropologie Critique de l’humanitaire (« les enjeux du développement »).
Avant d’être à Paris8, j’ai exercé en Côte d’Ivoire (ENS d’Abidjan, Universités de Bouaké et de Cocody) pendant plusieurs années. J’ai aussi assuré des cours à l’université de Toulouse-le- Mirail, où j’ai fait mes études.
Je suis également expert nommé par la Direction de la coopération scientifique, universitaire et de recherche, du Ministère des Affaires étrangères, pour suivre des équipes de chercheurs en Afrique, dans le cadre des programmes CORUS2 et AIRES-SUD.
La recherche documentaire tient-elle une place importante dans votre travail ?
Je me demande si je pourrais évaluer le poids de ce « OUI ». En effet, la documentation est extrêmement importante ! Que ce soit sur le volet scientifique ou le volet pédagogique d'ailleurs, puisque mes cours sont basés sur des documents, que je mets à disposition des étudiants et que nous exploitons ensemble.
A quels outils avez-vous recours pour effectuer vos recherches documentaires ?
Je vais en bibliothèque, je consulte la presse et j’utilise les NTIC. La presse me sert à capter les faits et à prendre connaissance des différents points de vue, avant de construire ma propre analyse. Je peux aussi rebondir d’une référence donnée à une autre. Grâce aux NTIC, je trouve des cartes, des textes ou des statistiques que je n’aurais pas pu trouver par ailleurs. Même si je garde un lien fort avec le papier, je consulte aussi des revues en ligne.
Quelles bibliothèques ou cartothèques fréquentez-vous ?
Je suis un lecteur de la BU de Paris 8 épisodiquement assidu : une à trois fois par semestre, j’y passe une journée entière avec mon ordinateur. C’est à 75 % pour mes besoins de chercheur, mais aussi pour y trouver des manuels dont j’extrais des passages ou des croquis pour mes étudiants. J’y emprunte parfois des DVD documentaires pour les diffuser aux L2 et M2 par exemple. Je fréquentais aussi la bibliothèque de l’IFU, avant qu’elle ne soit absorbée par l’université de Marne-la-Vallée ; de même, le centre de documentation de l’ISTED, à la Défense, et la bibliothèque de l’IRD avant qu’elle ne s’installe à Marseille. En tant qu’ancien de Toulouse Le Mirail, je me suis souvent rendu dans la BU de cette université.
Enfin, en Afrique, je vais dans les bibliothèques universitaires, surtout dans celles des départements de géographie, économie, sciences juridiques ou sociologie car les chercheurs et doctorants n’ont pas le réflexe de déposer leurs travaux dans les bibliothèques centrales.
Quel usage faites-vous de la Cartothèque ?
Outre les cartes topographiques d’Arras utilisées deux fois dans un cours de géographie urbaine, j’y emprunte surtout des cartes murales. En effet, je les trouve plus pratiques que les vidéoprojecteurs qui ont comme inconvénients la manutention et le branchement. Elles permettent à la classe d’appréhender rapidement le contexte géographique et historique du sujet traité.
La liste des dernières parutions de livres de géographie, envoyée par mail aux enseignants chaque mois, m’est bien utile, et je la transmets même à des collègues du monde entier, qui me demandent alors souvent en retour comment se procurer ces livres depuis leur pays. Mais je suis conscient de ne pas exploiter l’ensemble des ressources de la Cartothèque, principalement à cause du manque de temps : mes différentes responsabilités ont chacune leurs urgences et me laissent peu de répit.
Quelle serait selon vous la cartothèque idéale ?
Je trouve la Cartothèque actuelle de Paris 8 tout à fait satisfaisante et je ne vois pas ce que je pourrais lui demander de plus ! Parmi les fonctions que je lui connais, qui ne se limitent pas à répondre simplement aux besoins des emprunteurs, j’ai remarqué les nombreuses initiatives prises pour informer au mieux son public, notamment à travers ce journal.
Je n’ai donc pas d’attentes particulières, mais j’ai tout de même quelques idées qui pourraient être mises en place : je serais intéressé par une session de découverte des collections présentes ; des projections de photos de terrain des enseignants pourraient être organisées, ainsi que leur mise en ligne une fois légendées ; et la numérisation d’un atlas de l’Afrique datant de 1976 que je possède serait profitable car son contenu est toujours d’actualité, en certains points.
Un album de 16 photos de villes africaines prises en 2010 par A. Yapi-Diahou est à visualiser ici
Mars 2011