Résumé du mémoire M 630
Auteur: Valentin Chleq
Titre: Les dynamiques et recompositions des parcs de logement étudiant. Une lecture de la studentification dans les villes de Rennes (France) et de Plymouth (Royaume-Uni) entre 2000 et 2015
Directeur: Jean-François Valette
Année de soutenance: 2017
Repères géographique: Europe
Résumé
Le phénomène de studentification a été théorisé pour la première fois par le professeur d'université Darren Smith en 2002. Ce néologisme inspiré du mot gentrification désigne « the social and environmental changes caused by very large numbers of students living in particular areas of a town or city » (D. Smith 2002). « Les changements sociaux et environnementaux causés par l'arrivée d'un grand nombre d'étudiants dans une ville ou un quartier de la ville », la surreprésentation des étudiants dans certains quartiers serait à l'origine des trajectoires descendantes de ces secteurs de la ville. Cette dégradation de l'image du quartier serait liée au mode de vie des étudiants qui serait incompatible avec le mode de vie des autres catégories d'habitants.
Ce mémoire de propose d'étudier la réalité de ce phénomène dans deux quartiers : Greenbank & Mutley à Plymouth et Villejean-Beauregard à Rennes. Notamment, en comparant plusieurs facteurs représentatifs de ce phénomène, comme la surreprésentation étudiante, la forte proportion de colocations et de locations. Ceci nous permettant de comprendre si la présence étudiante a une influence sur les dynamiques immobilières des quartiers. L'étude statistique de ce facteur montre que les effets de la studentification sont très différents dans les deux quartiers et que ce phénomène ne permet pas à lui tout seul d'expliquer les trajectoires de ces derniers. En revanche, en regardant les modes de gestion du logement étudiant, nous remarquons que nous sommes face à deux visions opposées. D'un côté Plymouth où nous retrouvons une politique d'aménagement qui vise à faire baisser la concentration étudiante dans les quartiers proches de l'université en créant des résidences universitaires dans le centre-ville. De l'autre, Rennes où la politique mise en place promeut une certaine mixité entre les étudiants et les non étudiants en soutenant le développement de modes d'habitation solidaires.
Auteur: Valentin Chleq
Titre: Les dynamiques et recompositions des parcs de logement étudiant. Une lecture de la studentification dans les villes de Rennes (France) et de Plymouth (Royaume-Uni) entre 2000 et 2015
Directeur: Jean-François Valette
Année de soutenance: 2017
Repères géographique: Europe
Résumé
Le phénomène de studentification a été théorisé pour la première fois par le professeur d'université Darren Smith en 2002. Ce néologisme inspiré du mot gentrification désigne « the social and environmental changes caused by very large numbers of students living in particular areas of a town or city » (D. Smith 2002). « Les changements sociaux et environnementaux causés par l'arrivée d'un grand nombre d'étudiants dans une ville ou un quartier de la ville », la surreprésentation des étudiants dans certains quartiers serait à l'origine des trajectoires descendantes de ces secteurs de la ville. Cette dégradation de l'image du quartier serait liée au mode de vie des étudiants qui serait incompatible avec le mode de vie des autres catégories d'habitants.
Ce mémoire de propose d'étudier la réalité de ce phénomène dans deux quartiers : Greenbank & Mutley à Plymouth et Villejean-Beauregard à Rennes. Notamment, en comparant plusieurs facteurs représentatifs de ce phénomène, comme la surreprésentation étudiante, la forte proportion de colocations et de locations. Ceci nous permettant de comprendre si la présence étudiante a une influence sur les dynamiques immobilières des quartiers. L'étude statistique de ce facteur montre que les effets de la studentification sont très différents dans les deux quartiers et que ce phénomène ne permet pas à lui tout seul d'expliquer les trajectoires de ces derniers. En revanche, en regardant les modes de gestion du logement étudiant, nous remarquons que nous sommes face à deux visions opposées. D'un côté Plymouth où nous retrouvons une politique d'aménagement qui vise à faire baisser la concentration étudiante dans les quartiers proches de l'université en créant des résidences universitaires dans le centre-ville. De l'autre, Rennes où la politique mise en place promeut une certaine mixité entre les étudiants et les non étudiants en soutenant le développement de modes d'habitation solidaires.