Auteur : Cédric ROSE
Titre : Urbanisation et carrières de gypse : Saint Leu-La-Forêt. Entre anciennes et nouvelles exploitations, une source de nuisances ?
Directeur : Alain Bué
Année de soutenance : 2002
Mention : Bien
Bibliographie thématique de
46 références sur 4 pages. 2 annexes sur 2 pages. 47 figures.
Sommaire, lexique. 67 pages.
Thématiques : carrière,
gypse, plâtre
Géographiques : Bassin parisien,
Ile-de-France, Saint Leu-La-Forêt
Résumé général
Le gypse a toujours été exploité
pour fabriquer le plâtre, spécialement dans le bassin parisien
qui concentre près de 70% des réserves de la France. Mais
son exploitation dans des carrières ne va pas sans entraîner
des problèmes, même pour les anciennes carrières à
l'arrêt qui ont été comblées avec tous les problèmes
d'affaissements et de nuisances qu'elles peuvent engendrer.
Introduction
Depuis toujours le gypse est exploité
pour fabriquer le plâtre. Le bassin parisien en concentre 70% des
réserves de la France mais cette région est très peuplée
ce qui ne facilite pas son exploitation qui doit se faire par le biais
de carrières.
Origine du gypse
Le gypse est un sulfate de calcium
hydraté, on le trouve dans des terrains sédimentaires et
il provient de l'évaporation díeau marines ou lacustre. Le gypse
est exploité soit à ciel ouvert, soit en souterrain. Le principal
facteur limitant son exploitation est la présence de zones habitées.
Après exploitation du gypse, il y a fabrication du plâtre
indispensable dans le domaine de la construction.
Étude de cas
Exemple de réhabilitation
: l'ancienne carrière du coteau de Saint-Leu-la-Forêt, un
site privilégié, grâce à sa vue panoramique
sur Paris mais le terrain ne peut-être loti car il faut qu'il soit
réhabilité pour déceler d'éventuels vides et
les combler par injection de ciment, pour rendre le terrain constructible
progressivement.
Exemple d'exploitation actuelle :
La carrière de la forêt de Montmorency. Les carrières
actuellement sont plus en souterrain qu'à ciel ouvert, avec un changement
d'explosif et une méthode de fin d'exploitation qui consiste à
un affaissement dirigé. Néanmoins il y a présence
d'autres nuisances : vibration, fuite díanimaux.
Les conséquences des différents
types d'exploitation : la fragilisation du sous-sol, les problèmes
de vibration et d'autres nuisances qualifiées comme étant
d'origine sismique (28 pavillons sinistrés).
Conclusion :
L'attrait financier semble prendre
le pas sur la sécurité des gens. Les lotisseurs sont censés
avertir les futurs habitants de la présence d'anciennes carrières
sous leurs pieds et d'autres en activité à quelques mètres.
résumé par Malika TOUDERT