Auteur : Rashid GHELIJKHANI
Titre : Kurdistan d'Iran
Directeur : Claude Collin-Delavaud
Année de soutenance : 1994
Mention : Très bien
Bibliographie de 20 références
sur 1 page. 11 annexes sur 10 pages. 21 figures. Glossaire. 94 pages.
Géographiques : Asie, Iran,
Kurdistan
Résumé général
Aujourd'hui les 8 millions de Kurdes d'Iran ne vivent
plus en tribus, ils se sont sédentarisés et sont, pour la
majorité, musulmans. Pourtant ils n'ont toujours pas d'état
et n'ont jamais été ni tolérés, ni respectés
par les politiques successives iraniennes. Leurs torts ? Avoir une culture,
une langue et un folklore qui leur est propre.
Résumé détaillé
Avec une surface de 125 000
kilomètres carrés, le Kurdistan iranien délimite ses
frontières avec celle de la Turquie et de l'Irak. De climat continental,
cette région aux montagnes couvertes de forêts où abondent
faune et flore, est aussi une région pétrolifère.
Aujourdíhui ses 8 millions
d'âmes parlent kurde et sont à majorité musulmanes
sunnites(98%). Après disparition des tribus nomades, les Kurdes
se sont sédentarisés tout en gardant leurs traditions. Ils
vivent désormais dans des habitations de type villageois et traditionnel.
Ils ont gardé une place de premier choix dans leur vie culturelle
pour le folklore et la musique. Cette société largement agraire,
avec une industrie encore fragile, souffre díun taux important d'analphabétisation
(70% en 1975) et d'une insuffisance de soins médicaux.
Les origines du peuple kurde
remontent au 7ème siècle avant J.C.. Appelés alors
les Mèdes, ils régnaient sur l'empire d'Assyrie. Depuis,
le sort des Kurdes a bien changé ; ils sont désormais une
nation sans état. Bien que l'Iran soit un état multi-ethnique
respectant en principe l'identité de ces peuples, les droits des
Kurdes ont toujours été bafoués et ce, malgré
la constitution de 1906. Le peuple kurde qui subissait une pression nationale
a profité de l'après-guerre et du vide politique laissé
par les alliés pour proclamer sa première république
: "La République de Mahabad". Bien quíelle ait été
brève (moins díun an), elle marqua le mouvement nationaliste kurde.
C'est justement le parti nationaliste
kurde, le PDKI, qui va contribuer à la chute du Chah. Les Kurdes
vont trouver dans la politique de Komeiny un plus grand respect de leur
identité.
résumé par Steve JEAN-ELIE