Auteur : Florence DELABY
Titre : Un milieu nordique insulaire et son devenir : approche biogéographique et ethnobiologique de l'Alvar d'Öland (Suède)
Directeur : Antoine Da Lage
Année de soutenance : 2001
Mention : Très bien
Bibliographie de 253 références
(dont 157 ouvrages) sur 9 pages, 6 annexes sur 54 pages, 79 figures, index
et carte de localisation des toponymes. 226 pages.
Thématiques : contraintes
climatiques ; contraintes pédologiques ; habitats particuliers ;
biodiversité
Résumé général
L'alvar d'Oland est une île
du sud-est de la Suède dans la mer Baltique. Les conditions climatiques,
écologiques difficiles (aridité et hiver froid) ainsi que
sa pédologie unique en font un lieu, en ce qui concerne sa faune
et sa flore, particulier. Les difficultés en font un milieu sensible
aux perturbations anthropiques et qui peut changer d'aspect rapidement.
Cet espace, pour garder toute sa biodiversité et son écologie
particulières, est entré dans un projet de protection et
de gestion raisonné dans le respect du réseau Natura 2000.
Le milieu étudié se trouve au sud-est de la Suède. Il s'agit d'une île qui présente des conditions climatiques hybrides d'un climat continental et océanique. Le climat comporte de fortes irrégularités qui ont des répercussions notables sur la végétation : végétation herbacée de style souvent annuel. Le sol calcaire avec un littoral très faible, la gélifraction, le mauvais drainage du sol sont des contraintes majeures mais qui font des espèces y vivant un groupement rare et précieux.
Partie 2 : Stora
Alvaret : analyse écologique d'un paysage
Selon la définition
d'un alvar, ce sont les facteurs naturels qui limitent l'alvar. En ce qui
concerne les zones cultivées, elles sont admises dans ce territoire
mais pas assimilables : elles ne rentrent pas dans le cadre sémantique.
Plusieurs types d'habitat ont été répertoriés
: habitat"rocheux": mousses, lichens et xérophiles, les landes
et pelouses : sur sols minces qui sont colonisés par le spectre
des landes et des steppes, pelouses sèches car jamais d'eau stagnante,
prairie humide dans des zones plates à sol non fissuré :
faune et flore moins sèche que dans des habitats arides, les lacs
ou étangs : végétation de prairie humide, en périphérie
mouillères et marécages : végétation hydrophile.
Pour la diversité, les alvars sont en général considérés
commme un lieu homogène par le public.
Partie 3 : les
dynamiques écologiques de l'alvar : la notion très relative
de stabilité
L'équilibre
d'un paysage est toujours dynamique mais inclut plusieurs échelles
de temps. La construction de la roche se fait sur une échelle de
temps géologique. Jusqu'au néolithique, pas de contraste
fort entre l'échelle de l'histoire et l'échelle géologique.
Mais après le néolithique à lâge de fer : vestiges
humains, dynamique naturelle en relation avec l'activité humaine.
Au XXe siècle après une forte démographie, abandon
des terres, recolonisation des lieux : dynamique nouvelle : embuissonnement
de l'espace.
Partie 4 : perception
et gestion des changements dans Stora Alvaret
L'installation
de projet de protection dans cette zone a pour but de préserver
la biodiversité et l'écosystème de l'alvar en luttant
contre l'envahissement de certains végétaux. La perception
du public face aux aléas fait comprendre l'importance de choisir
une gestion raisonnée avec les différents acteurs : agriculteurs,
touristes et écologistes. Pour répondre à toutes les
exigences et en élaborant une lutte pour le respect du paysage ouvert
: c'est le réseau Natura 2000 qui semble être le plus adapté
et qui permet"l'harmonie"des mesures agro-environnementales.
résumé par Véronique
RELAVE