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Résumé du mémoire M 355



Auteur : Elisangela Vasconcelos
Titre : L'urbanisation de la face nord de Montmartre
Directeur : Michel-Jean Bertrand
Année de soutenance : 1999
Mention : Bien

Bibliographie sur 2 pages. 70 figures. Annexes. 119 pages. Liste des cartes
Thématiques : urbanisme, ville, architecture
Géographiques : Paris ; Ile-de-France
Méthodologiques : questionnaire, sondage, enquête

Résumé général
L'objectif de ce mémoire est de montrer comment l'urbanisation s'est faite sur Montmartre à partir des grands travaux du préfet Georges Haussman. Les conséquences d'un tel processus sont essentiellement quant à la répartition, à la composition de la population nouvellement venue, à l'installation des services nécessaires, à la disposition ou à la préservation de la verdure campagnarde. Pourtant, si la Butte domine actuellement un milieu très fortement urbain, elle a sauvegardé des aspects attrayants du passé, effacés ailleurs, qui justifient l'afflux touristique.

Première partie : Montmartre possède des caractéristiques particulières qui lui valent d'être un site exceptionnel du tout Paris. Montmartre reste le dernier village de Paris parce qu'il est protégé par le relief de la Butte et domine ainsi la dépression de la Seine. Il existe toujours à Montmartre une différence entre le nord et le sud. La Butte, par la raideur de ses pentes, impose à l'urbanisation un obstacle qu'il faudra contourner.

Deuxième partie : les habitants ne sont pas tous du même niveau social et ne ressentent pas la même chose vis-à-vis de leur quartier selon leur secteur résidentiel. La répartition de la population montmartoise dépend de son architecture. On trouve aussi bien des cadres que des ouvriers à Montmartre mais pas aux mêmes endroits. La répartition géographique de la population n'est pas uniforme. Il existe une différence très nette entre le nord de la Butte, c'est-à-dire les hauteurs et les boulevards.

Troisème partie : les services et les approvisionnements sont situés à des points précis sur la Butte. Les commerces constituent avant tout des lieux d'approvisionnement mais aussi de rencontres et d'échanges. La partie résidentielle reste déserte en ce qui concerne l'approvisionnement. Les pentes conditionnent tout. C'est grâce à elles que Montmartre est encore aujourd'hui le dernier véritable village de Paris. La raideur des pentes a protégé le village de la submersion par l'expansion urbaine. Les touristes ont toujours été attirés par l'aspect verdoyant de la Butte, un lieu qui leur rappelle la campagne, par son image de village et bien sûr par le Sacré-Coeur qui capte beaucoup de touristes pélerins.
résumé par Ferraoun Mansour